24.06.2013 Views

Centres et moyens d'essais ( I ) - EuroSAE

Centres et moyens d'essais ( I ) - EuroSAE

Centres et moyens d'essais ( I ) - EuroSAE

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

CEV 33<br />

des prises de conscience trop tardives <strong>et</strong> pour apporter leur compétence ; elles<br />

participaient aux réunions techniques générales <strong>et</strong> dans certains cas aux vols. Un<br />

détachement du Centre d’expérimentations aériennes militaires (CEAM), créé à<br />

Mont-de-Marsan en 1945, fut installé, comme signalé plus haut, à Brétigny en 1952,<br />

puis à Istres en 1968. Les constructeurs dépendaient du CEV qui devait donner son<br />

agrément à leur dispositif d’essais en vol, valider leurs essais, effectuer des vols sur<br />

ses avions de servitude <strong>et</strong> les accueillir sur ses bases.<br />

Les rencontres étaient souvent informelles, justifiées par l’apparition de problèmes<br />

- en général techniques - à régler, <strong>et</strong> se tenaient au niveau de compétence requis.<br />

Ou alors il s’agissait de réunions multilatérales pour suivre l’avancement des<br />

programmes.<br />

Il existait une rencontre formelle, mensuelle, entre le directeur du CEV <strong>et</strong> celui du<br />

STAé ; un « observateur » de la direction technique y participait.<br />

Les relations entre les partenaires étaient marquées par les communautés<br />

d’origine (les ingénieurs de l’armement se tutoyaient en général), de statut (les IA<br />

avaient le statut militaire comme les représentants des armées) ou de métier (les<br />

pilotes <strong>et</strong> plus généralement les navigants de tous bords formaient d’une certaine<br />

façon une caste assez solidaire). Il n’y a pas de trace, dans la documentation, de ce<br />

qu’on appelle aujourd’hui les conflits d’intérêt. Les liens résultant de c<strong>et</strong>te situation<br />

facilitaient grandement les échanges. L’influence, sur la réussite du programme<br />

Mirage IV, de la cohésion de l’équipe constituée par l’ingénieur en chef Jean<br />

Forestier, ancien du CEV représentant le STAé <strong>et</strong> le colonel Edmond Vill<strong>et</strong>orte<br />

représentant l’armée de l’Air, est restée célèbre.<br />

Les conflits étaient rares ou cachés. La littérature est très avare sur ce suj<strong>et</strong>. Elle<br />

mentionne cependant des incompatibilités entre le DTIA par interim <strong>et</strong> le directeur du<br />

CEV en 1947.<br />

Avec l’étranger, principalement les USA <strong>et</strong> le Royaume-Uni, puis la RFA à partir<br />

du milieu de la période, les relations étaient soit des relations de coopération sur des<br />

programmes, soit des contacts d’experts <strong>et</strong> échanges de personnels <strong>et</strong> de services<br />

qui, après les premières années de la reconstruction, s’établirent assez vite sur un<br />

pied d’égalité <strong>et</strong> dans un climat de confiance dans la décennie qui suivit la fin de la<br />

guerre. La formation de pilotes étrangers par l’EPNER prouvait la reconnaissance<br />

internationale du savoir-faire du CEV.<br />

4 - LES PERSONNELS<br />

4.1 - Les directeurs<br />

De 1945 à 1996, le CEV fut dirigé par :<br />

- ICA Maurice Cambois : 1945-1947 ;<br />

- ICA Louis Bonte : 1947 (interim) ;<br />

- ICA Noël Daum :1947-1948 ;<br />

- IGA Louis Bonte : 1948-1958 ;<br />

- IGA René Pommar<strong>et</strong> : 1958-1970 ;<br />

- IGA Robert Munnich : 1970-1974 ;<br />

- IGA Roger Guénod : 1974-1978 ;<br />

- IGA Gabriel Colin : 1978-1984 ;

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!