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Centres et moyens d'essais ( I ) - EuroSAE

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CEV 45<br />

En 1976, l’activité, mesurée en termes financiers, se ventilait ainsi : 173 MF pour<br />

Brétigny, 89 MF pour Istres, 74 MF pour Cazaux, 7 MF pour Toulouse, 4 MF pour<br />

Bordeaux <strong>et</strong> 20 MF pour Melun <strong>et</strong>, par type d’activité : environ 66% pour essaisétudes-expertise-réception,<br />

11% pour l’EPNER, 10% pour l’entraînement des Corps<br />

techniques, 12% pour liaisons-transport, <strong>et</strong> 2% pour l’école de Villebon. Une<br />

répartition par type de client donnait les proportions suivantes au début des années<br />

80 : environ 92% pour la clientèle militaire <strong>et</strong> 8% pour la clientèle civile.<br />

La maintenance de la flotte occupait dans la période considérée environ<br />

600 personnes, soit près du quart de l’effectif total du CEV. L’activité importante <strong>et</strong><br />

même vitale du Service des pistes nécessitait des connaissances techniques<br />

approfondies des appareils de nationalités variées qui servaient aux essais.<br />

Michel Quid<strong>et</strong>, qui s’identifia véritablement aux appareils britanniques dont il avait la<br />

responsabilité, en particulier aux Canberra, incarna, dans les années 1950 <strong>et</strong> 1960,<br />

la compétence <strong>et</strong> le dévouement des personnels du Service.<br />

Les activités du CEV étaient multiples, comme ses missions explicites ou<br />

implicites. Outre l’expérimentation en vol de nouveaux aéronefs, il exécutait la<br />

réception en vol de matériels de série sortant de fabrication ou de réparation avant<br />

livraison aux utilisateurs, la formation <strong>et</strong> l’entraînement de diverses catégories de<br />

personnels navigants, ainsi que l’instruction en école de personnels ouvriers, la mise<br />

en œuvre d’aéronefs <strong>et</strong> la fourniture d’expérimentateurs pour des essais en vol de<br />

moteurs, d’équipements <strong>et</strong> d’armement, ainsi que pour des essais à vocation de<br />

recherche <strong>et</strong> pour l’exploitation de simulateurs de vol.<br />

De 1967 à 1978, il assura le vol de <strong>moyens</strong> aériens de réception d’informations au<br />

bénéfice de la FNS.<br />

Il intégrait un laboratoire de médecine aérospatiale <strong>et</strong>, pendant quelques années,<br />

un laboratoire d’essai au sol d’équipements. Il exerçait des responsabilités<br />

concernant la circulation aérienne <strong>et</strong> la sécurité des vols dans l’environnement de<br />

ses bases. Enfin il avait un rôle d’expert technique étatique en matière aérienne, au<br />

profit des administrations militaires <strong>et</strong> civils.<br />

Quelques unes de ces activités sont présentées ci-dessous.<br />

L’activité de base était bien entendu constituée par les essais en vol. Le CEV<br />

perfectionna progressivement les procédures d’essai mises au point avant-guerre <strong>et</strong><br />

visant à assurer la sécurité des essais <strong>et</strong> leur efficacité avec, par exemple, dès 1948,<br />

l’utilisation d’enregistrements en continu, <strong>et</strong>, dès 1950, l’examen de caractéristiques<br />

de stabilité longitudinale. Cela fut rendu possible par la mise au point, sous l’égide du<br />

Service des méthodes <strong>et</strong> essais, d’outils nouveaux de mesure, d’enregistrement <strong>et</strong><br />

de transmission.<br />

Mais on verra que l’implication du CEV dans ses activités d’essai allait bien audelà<br />

de ce qu’impliquait sa mission. Le CEV ne se contentait pas d’être le bras volant<br />

des Services techniques. Il ne se contentait pas d’exécuter des vols selon un<br />

programme établi par d’autres pour tester des matériels définis par les constructeurs<br />

ou pour procéder à une recherche en vol. Il participait activement à la conception des<br />

programmes d’investigation <strong>et</strong> à la recherche des remèdes lorsque la nécessité s’en<br />

faisait sentir, suggérant souvent des solutions <strong>et</strong> des modifications. Afin de lui faire le<br />

plus possible jouer ce rôle de partenaire créatif, les services techniques l’associaient<br />

très en amont des essais aux réunions techniques de définition des matériels ou des<br />

recherches.

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