Centres et moyens d'essais ( I ) - EuroSAE
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érigé derrière une dune <strong>et</strong> face à l’océan.<br />
SECT 215<br />
Deux affaires majeures devaient mobiliser durablement des parties importantes du<br />
CTME : ce furent, d’une part le sous-programme d’équipement en instrumentation de<br />
mesure du BEM Monge, d’autre part le bassin des carènes. La seconde sort par trop<br />
du cadre du COMAERO, <strong>et</strong> on ne s’attardera pas sur elle, sauf les répercussions sur<br />
le CEAT <strong>et</strong> son « bassin de l’Hers » évoquées précédemment. L’activité déployée<br />
pour l’instrumentation du BEM Monge est traitée dans la deuxième partie.<br />
Mais en dehors des champs de tir, le CTME, conformément à l’ouverture que<br />
perm<strong>et</strong>tait la nouvelle formulation de ses missions, fut amené à collaborer avec le<br />
CEV, dans des conditions très similaires à ce qui se pratiquait dès lors avec le CEL<br />
ou le CEM, notamment sur les systèmes de télémesure <strong>et</strong> de trajectographie, mais<br />
aussi pour les systèmes de conduite des essais, en particulier en participant<br />
activement à la refonte du CEV/Istres.<br />
Mais une affaire est à r<strong>et</strong>enir particulièrement, bien qu’elle se situe en dehors des<br />
préoccupations naturelles du COMAERO (encore que c<strong>et</strong>te question ait eu des<br />
répercussions pour le CEAT <strong>et</strong> son bassin de l’Hers), c’est le déplacement du Bassin<br />
d’essais des carènes <strong>et</strong> la création du Centre de recherches <strong>et</strong> d’études en<br />
hydrodynamique navale (CREHN). En eff<strong>et</strong>, le délégué chargea explicitement le<br />
CTME de sa maîtrise d’œuvre, le Bassin des carènes ayant en charge la maîtrise<br />
d’ouvrage, <strong>et</strong> c’est pour cela précisément que Jacques Chér<strong>et</strong> fut affecté au CTME.<br />
Enfin, il est intéressant de signaler, bien que cela ne fût pas une source d’activité<br />
importante, une collaboration avec les services des Phares <strong>et</strong> balises. Cela révélait<br />
l’ouverture de ce CTME, même au-delà des limites strictes du ministère de la<br />
défense, pour des actions d’ingénierie relevant de sa compétence technique.<br />
1.11 - La fin du CTME<br />
Mais en fait, les champs de tir, déjà bien équipés pour faire face aux différents<br />
programmes qui devaient faire appel à leurs <strong>moyens</strong>, <strong>et</strong> par ailleurs prenant de plus<br />
en plus à leur compte l’entr<strong>et</strong>ien <strong>et</strong> l’évolution de leur équipement, avaient de moins<br />
en moins recours au CTME, <strong>et</strong> ce n’était pas les quelques interventions ponctuelles,<br />
quelque importantes qu’elles fussent (le Monge, le CREHN, Cigale, <strong>et</strong>c.) qui<br />
pouvaient assurer un plan de charge soutenu. Et, en ne remplaçant pas les<br />
personnes partant en r<strong>et</strong>raite, l’activité issue du SECT devait complètement s’arrêter<br />
à Arcueil dans les premières années 2000.<br />
Les réorganisations successives de la DGA contribuèrent à faire disparaître c<strong>et</strong>te<br />
entité. En 1997, le CTME disparaissait en tant que tel lors de la création du centre<br />
technique d’Arcueil au sein de la nouvelle Direction des centres d’expertise <strong>et</strong><br />
d’essais (DCE). Une nouvelle réorganisation de la DGA en 2005 conduisait au<br />
Centre d’expertise parisien (CEP) qui regroupait plusieurs services dont, entre<br />
autres, ce qui restait de l’activité ingénierie qui continua un temps sous la<br />
responsabilité de Patrick Anglade<br />
En même temps devait intervenir le regroupement des deux champs de tir <strong>et</strong> du<br />
Monge dans l’Etablissement « DGA/Essais de missiles » <strong>et</strong> toute l’activité<br />
d’équipement des champs de tir fut alors conduite à Biscarosse.<br />
Dès 2005, l’activité issue du SECT avait complètement disparu à Arcueil.