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Centres et moyens d'essais ( I ) - EuroSAE

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- IGA Pierre Tamagnini : 1984-1990 ;<br />

- IGA Hervé Groualle : 1990-1996.<br />

4.2 - Les effectifs<br />

CENTRES ET MOYENS D’ESSAIS<br />

Le CEMA avait atteint 750 p. en 1939 ; en 1948 le directeur Louis Bonte fit<br />

approuver un « tableau d’effectifs » de 2 400 p. Effectivement le CEV y parvint en se<br />

développant rapidement pour atteindre, en 1953, 2 350 p. Heureusement, car les<br />

constructeurs s’étaient remis au travail <strong>et</strong> sortaient des prototypes à un rythme<br />

effréné <strong>et</strong> la flotte de servitude comprenait encore beaucoup d’appareils d’un<br />

entr<strong>et</strong>ien coûteux. En 1968, le maximum fut atteint avec 2 780 p. : il fallait respecter<br />

impérativement les délais pour la mise au point du Mirage IV, première composante<br />

de la FNS, veiller à la mise au point du Mirage IIIE, élément de la force nucléaire<br />

tactique, <strong>et</strong> s’impliquer dans celle du Concorde. En 1980, les effectifs étaient<br />

redescendus à 2 533.<br />

C<strong>et</strong>te relative stabilité à partir des années 50 laisse rêveur car pendant c<strong>et</strong>te<br />

période beaucoup de choses ont changé. On ne peut s’empêcher de penser que la<br />

stabilité des statuts des personnels <strong>et</strong> la logique des arbitrages budgétaires sont<br />

pour une part dans ce phénomène.<br />

4.2.1 - Répartition géographique<br />

A la fin de 1977, sur un total de 2 644 p., 1 416 étaient affectées à Brétigny, 561 à<br />

Istres, 436 à Cazaux, 170 à Melun, 41 à Toulouse, <strong>et</strong> 20 à Bordeaux. A cela<br />

s’ajoutaient de p<strong>et</strong>its détachements à Brest, Aix, Orly <strong>et</strong> Villebon.<br />

4.2.2 - Répartition par catégories<br />

La gestion était compliquée par la dispersion géographique <strong>et</strong> surtout par<br />

l’existence des catégories de personnels navigants, dont l’emploi faisait d’ailleurs<br />

l’obj<strong>et</strong> d’un suivi particulier par la sous-direction technique.<br />

L’extrême diversité des statuts des personnels du CEV dépassait celle des autres<br />

établissements ou services du ministère. Aux militaires, détachés des Armées,<br />

ingénieurs ou médecins, s’ajoutaient les civils, fonctionnaires, contractuels ou<br />

ouvriers d’Etat. Le cas particulier des navigants de toutes spécialités ne simplifiait<br />

pas les choses.<br />

En 1977 le CEV comptait 78% de civils (dont 5% d’ingénieurs) <strong>et</strong> 22% de militaires<br />

(dont 2% d’ingénieurs militaires <strong>et</strong> 4% d’officiers). Pour remplir sa mission dans la<br />

circulation aérienne, le CEV employait une quarantaine de contrôleurs spécialisés.<br />

Plusieurs officiers supérieurs des armées, pilotes pour la plupart, furent affectés<br />

au CEV. Un général ou un colonel de l’armée de l’Air était adjoint au directeur.<br />

Dans les premières années d’après-guerre, le colonel Pierre Sautier fut chef de la<br />

section armement du CEV. Non content de faire essayer les matériels, il fut à<br />

l’origine du développement de plusieurs d’entre eux, roqu<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> bombes. Il fut à<br />

l’origine de la création d’une annexe du CEV à côté de la base de l’armée de l’Air de<br />

Cazaux ; l’emplacement était favorable aux essais du fait des possibilités de tir<br />

offertes par le site. Un commandant de l’armée de l’air fut le premier chef de l’annexe<br />

de Cazaux.

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