Centres et moyens d'essais ( I ) - EuroSAE
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CEV 29<br />
dans une moindre mesure, le Laboratoire d’équipements aéronautiques, ou bien la<br />
formation au vol <strong>et</strong> l’entraînement des personnels des Corps techniques.<br />
On ne peut s’empêcher de penser que le CEV avait vraiment beaucoup de<br />
missions, ce qui ne devait pas tellement faciliter le travail des dirigeants.<br />
3 - ORGANISATION<br />
L’organisation du CEV reflétait la variété de ses missions <strong>et</strong> la dispersion de ses<br />
implantations.<br />
Dans la mesure où les missions principales ont peu changé depuis l’après-guerre,<br />
on s’étonnera moins de la quasi-stabilité pendant un demi-siècle des principes<br />
d’organisation adoptés au départ : un siège abritant la direction, la sous-direction<br />
technique <strong>et</strong> les services de support, dispositif complété par des bases d’essai ou<br />
annexes ainsi que par des détachements permanents ou transitoires de personnels<br />
navigants <strong>et</strong>/ou d’experts techniques auprès d’organismes extérieurs.<br />
Sauf mentions contraires les indications qui suivent concernent le milieu des<br />
années 70.<br />
3.1 - L’organisation interne<br />
3.1.1 - Répartition géographique<br />
Au cours du temps, elle fut affectée par de nombreuses mesures d’abandon, de<br />
regroupement <strong>et</strong> de transfert.<br />
a/ Le siège<br />
A Brétigny, le directeur (un ingénieur auquel était adjoint un général ou un colonel<br />
de l’armée de l’Air) s’appuyait, d’une part, sur la sous-direction technique <strong>et</strong>, d’autre<br />
part, sur les services de soutien administratif dont dépendait l’EFTN de Villebon,<br />
enfin sur des bases d’essais <strong>et</strong> des détachements. La sous-direction technique (2/3<br />
des effectifs) était scindée en un « service des essais » chargé de leur exécution <strong>et</strong><br />
d’en fournir les résultats, <strong>et</strong> des services de support technique, correspondant aux<br />
<strong>moyens</strong> humains <strong>et</strong> matériels nécessaires à l’exécution des essais : service du<br />
personnel navigant, service des <strong>moyens</strong> aériens (devenu service des pistes), service<br />
des méthodes (enregistrement <strong>et</strong> dépouillement des mesures) <strong>et</strong> des <strong>moyens</strong><br />
d’essais (conception <strong>et</strong> conduite des programmes correspondants). Le Laboratoire<br />
de médecine aérospatiale (LAMAS) <strong>et</strong> le Laboratoire des équipements<br />
aéronautiques (LEA) dépendaient du sous-directeur technique.<br />
Les services de soutien comprenaient les services du personnel, des finances <strong>et</strong><br />
approvisionnement, de l’informatique, des transports, de la sécurité <strong>et</strong> du<br />
gardiennage, <strong>et</strong> de l’infrastructure.<br />
b/ Les bases<br />
Les bases de Berre (hydravions), d’Orange (armement) <strong>et</strong> de Marignane (essais<br />
d’aéronefs) furent assez vite abandonnées, la première en 1946, la seconde en<br />
1948, la troisième en 1958.