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Centres et moyens d'essais ( I ) - EuroSAE

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CENTRES ET MOYENS D’ESSAIS<br />

Un commandement des bases d’essais, situé à Brétigny, couvrait des services<br />

techniques délégués à Istres <strong>et</strong> Cazaux, avec le même découpage qu’au niveau<br />

central pour les services de support.<br />

Les bases d’Istres <strong>et</strong> Cazaux étaient commandées par un « chef d’annexe »<br />

dépendant hiérarchiquement du directeur du CEV. Il y avait à Istres deux entités<br />

séparées : la « base » faisant partie de l’armée de l’Air, commandée par un colonel<br />

« commandant de base », <strong>et</strong> l’annexe du CEV ; l’armée de l’Air avait la responsabilité<br />

de l’entr<strong>et</strong>ien <strong>et</strong> du fonctionnement de la base <strong>et</strong> m<strong>et</strong>tait celle-ci à la disposition du<br />

CEV pour les essais en vol. A Brétigny même, il y avait une autorité du CEV qui<br />

jouait le rôle de chef de base.<br />

Les services ou « sections » d’essais étaient répartis entre les bases par catégorie<br />

d’essais ; leur implantation varia au cours du temps :<br />

- à Brétigny : avions (jusqu’en 1962), moteurs (jusqu’en 1960), voilures tournantes<br />

(jusqu’en 1986 ; la section d’essai avait été créée en 1958, prenant le relais du<br />

Service des méthodes <strong>et</strong> <strong>moyens</strong> d’essais, responsable jusque-là),<br />

télécommunications, équipements (à partir de 1976, le chef du service des essais fut<br />

secondé par une équipe « systèmes »), LAMAS (Laboratoire de médecine<br />

aérospatiale), LEA (Laboratoire d’équipements aéronautiques), Groupe technique<br />

puis « Section » AMOR, Groupe réception, Ecole du personnel navigant d’essai <strong>et</strong> de<br />

réception (EPNER) jusqu’en 1962.<br />

- à Istres : avions (à partir de 1962 ; depuis 1957 Istres accueillait les essais faits<br />

antérieurement à Marignane), moteurs (à partir de 1960), voilures tournantes (à partir<br />

de 1986), études <strong>et</strong> simulateurs, réglementation, EPNER à partir de 1962 ; à Istres<br />

aussi se trouvait la section « Etudes <strong>et</strong> simulation », créée en 1971, <strong>et</strong> développée à<br />

partir de <strong>moyens</strong> mis en place dès 1966.<br />

- à Cazaux, qui était dévolu à l’exécution des essais d’armement. L’évolution du<br />

pilotage de c<strong>et</strong>te activité fut la suivante : une section « armement » au départ, à<br />

Brétigny, complétée par une section « engins spéciaux » en 1951, puis fusion des<br />

deux sections en 1959 dans une section d’essais « armes <strong>et</strong> engins ».<br />

Les essais <strong>et</strong> tirs d’armement classiques furent effectués d’abord à Orange, puis,<br />

à partir de 1948, à Cazaux. Pour les missiles, les tirs furent effectués au début dans<br />

le Sahara sous responsabilité du CIEES 4 (Centre interarmées d’essais d’engins<br />

spéciaux) de Colomb-Béchar, où le CEV avait un détachement auquel était déléguée<br />

la responsabilité des vols. Après l’indépendance de l’Algérie, c<strong>et</strong>te activité fut<br />

transférée à Cazaux.<br />

Jusqu’en 1968, les chefs de section furent des officiers ; en 1971, la section<br />

d’essais « armes <strong>et</strong> engins » fut transférée à Cazaux.<br />

Les services de soutien des bases couvraient l’administration, les transports, la<br />

sécurité, le gardiennage, l’entr<strong>et</strong>ien, les centres médicaux <strong>et</strong> la restauration.<br />

Les bases d’essais accueillaient des détachements des constructeurs pour leur<br />

perm<strong>et</strong>tre de faire leurs propres essais en vol, pour assurer le support industriel des<br />

essais du CEV ou pour conduire l’activité de bancs d’essais au sol à proximité des<br />

équipes d’essais en vols. La gestion de ces implantations, dont certaines pouvaient<br />

concerner plusieurs centaines de personnes <strong>et</strong> qui nécessitaient place <strong>et</strong> support,<br />

demanda une implication permanente <strong>et</strong> souvent lourde de l’administration du CEV.<br />

Brétigny accueillait un détachement de quelques dizaines de personnes du CEAM<br />

(Centre d’expérimentation aéronautique militaire) qui fut ensuite déplacé à Istres.<br />

4 Voir chapitre 5.

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