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Centres et moyens d'essais ( I ) - EuroSAE

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SECT 213<br />

central de l’armement, du Service d’équipement des champs de tir <strong>et</strong> du Bureau des<br />

méthodes <strong>et</strong> technologies modernes seraient regroupés au sein d’un centre de<br />

techniques générales de l’armement à vocation interdirections.<br />

Ce centre devait prendre le nom d’ETCA (Etablissement technique central de<br />

l’armement). En réalité, à sa création, l'ETCA avait pris le nom d'ECA (Etablissement<br />

central de l’armement), <strong>et</strong> c'est suite à un recours (amical) de la société ECA<br />

Automation, qu'il a pris le nom d'ETCA 8 .<br />

Dans un premier temps, le SECT <strong>et</strong> le département électronique du LCA furent<br />

intégrés dans un Service technique des <strong>moyens</strong> d’essais (STME), dont la<br />

responsabilité fut confiée à l’ingénieur en chef Henri Verney, avec comme adjoint<br />

Paul Devaux. Mais bientôt l’ETCA s’organisait en cinq centres techniques, jouissant<br />

chacun d’une grande autonomie. L’un d’eux fut le Centre des techniques <strong>et</strong> <strong>moyens</strong><br />

de mesures <strong>et</strong> d’essais (CTME) dont le chef fut Paul Devaux avec comme adjoint<br />

Lyonel Gouédard. En résulta-t-il une complémentarité ou une synergie entre les deux<br />

composantes ainsi accolées ? La suite devait montrer que le CTME reprit dans la<br />

continuité les activités du SECT, avec le changement qui est mentionné ci-après<br />

dans ses rapports avec les centres d’essais <strong>et</strong> sous la conduite plus particulière de<br />

Lyonel Gouédard. Celui-ci devait prendre la tête du service peu après, au départ de<br />

Paul Devaux.<br />

De plus, lors de la création de l’ETCA, le CTME se vit conforté pour continuer les<br />

actions qu’avait entreprises le SECT en dehors du domaine des champs de tir. En<br />

eff<strong>et</strong>, dans le secteur concernant le CTME, l'ETCA s'était vu attribuer deux types<br />

d'actions :<br />

- apporter un soutien technique aux services de la DRET (Direction des<br />

recherches, études <strong>et</strong> techniques) dans leurs actions d'intérêt général <strong>et</strong> notamment<br />

celles de coordination (ce qui correspondait, grosso modo, à la partie ex-LCA) ;<br />

- réaliser des travaux techniques faisant appel à de multiples compétences<br />

(ingénierie), à la demande de toutes les directions techniques de la DGA <strong>et</strong>, plus<br />

généralement, du ministère de la défense ou d'organismes extérieurs. Ceci<br />

correspondait à la partie SECT, avec une extension de ses missions à l'ensemble du<br />

ministère, mais par contre en perdant la part décisionnelle qu'avait le SECT sur les<br />

choix d'investissements des centres <strong>d'essais</strong>.<br />

L’ETCA à sa création relevait de la Direction technique des armements terrestres<br />

(DTAT), mais très vite il devait être rattaché à la DRET, lors d’une réorganisation de<br />

la DMA intervenue mi-1977. La DRET fut créée par les décr<strong>et</strong>s 77-511 <strong>et</strong> 77-512 du<br />

17 mai 1977. A c<strong>et</strong>te même époque (décr<strong>et</strong> N° 77 512 du 17/5/1977), les deux<br />

champs de tir CEL <strong>et</strong> CEM étaient rattachés à la Direction technique des engins<br />

(DTEn).<br />

Il y eut donc, entre 1975 <strong>et</strong> 1977, une période assez confuse pendant laquelle<br />

subsista, au sein de la DRME, une SDME qui coiffait les deux centres d’essais, mais<br />

sans disposer organiquement du soutien que lui apportait auparavant le SECT. De<br />

toute façon, il en résultait un changement important : chaque centre d’essai devenait<br />

gestionnaire direct de ses crédits d’investissements <strong>et</strong>, s’il continuait à s’adresser au<br />

CTME pour les choix <strong>et</strong> les réalisations de ces investissements, dans la continuité de<br />

8 On trouve donc dans les textes officiels, suivant leur date, les deux désignations.

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