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Centres et moyens d'essais ( I ) - EuroSAE

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SECT 209<br />

correspondent à la dernière partie de la trajectoire des engins balistiques (M4, M20,<br />

S3) lancés du CEL ou des sous-marins. »<br />

Ont alors été affectés au Groupe M, outre le BEM Henri Poincaré encore en<br />

devenir <strong>et</strong> le Guépratte déjà en service, deux escorteurs rapides Le Savoyard <strong>et</strong> Le<br />

Basque (celui-ci remplacé plus tard par Le Br<strong>et</strong>on). Il revenait donc au SECT de<br />

rendre ces bâtiments aptes à remplir leurs missions de mesure.<br />

Le Poincaré fut admis au service actif au GNEM le 1 er mars 1968. A c<strong>et</strong>te date les<br />

escorteurs étaient prêts pour le seconder. Le BEMHP resta en service jusqu’en<br />

1993. Il fut remplacé par le Monge. Le SECT (ou plutôt le CTME qui prit sa suite) eut<br />

à prendre en charge le sous-programme relatif à la réalisation de son instrumentation<br />

de mesure.<br />

Le Groupe M devait exister jusqu’en 2000 (arrêté du 10 janvier 2000 portant<br />

abrogation de celui du 7 septembre 1966).<br />

1.6 - Le rattachement du CEM à la DRME (1961-1968)<br />

Alors que se créait le CIEES, la Marine, pour laquelle le champ de tir saharien<br />

était inadapté, installait un champ de tir en Méditerranée avec comme base l'île du<br />

Levant. Ce fut d’abord l'état-major de la Marine qui créa, en 1952, le Centre <strong>d'essais</strong><br />

<strong>et</strong> de recherches pour engins spéciaux (CERES), puis la DTCN (Direction technique<br />

des constructions navales) qui installa, rattaché à son établissement de Toulon, un<br />

Groupe technique d’étude des engins spéciaux (GTES), qui fut par la suite rattaché<br />

directement à son administration centrale.<br />

Le GTES se chargeait d’installer les <strong>moyens</strong> de mesure nécessaires pour les<br />

essais techniques. Sa vocation était à l’évidence d’être rattaché à la DRME/SDME,<br />

ce qui fut fait en 1961, l’établissement de Toulon continuant à assurer le support.<br />

Son rapprochement avec le SECT s’établit alors tout naturellement. Ce champ de tir<br />

fonctionnait alors en liaison avec deux organismes : le CERES, rattaché à l’étatmajor<br />

de la Marine <strong>et</strong> le GTES qui dépendait de la DGA, désormais par le<br />

truchement de la DRME - en pratique de sa sous-direction Moyens d’essais.<br />

C<strong>et</strong>te organisation peu orthodoxe, mais qui néanmoins fonctionna<br />

harmonieusement, prit fin quand le ministre décida, le 13 juill<strong>et</strong> 1968, la fusion du<br />

GTES <strong>et</strong> du CERES, pour créer le Centre d’essais de la Méditerranée (CEM), lequel<br />

fut placé sous l’autorité de la DRME. Le directeur du Centre fut un officier de marine,<br />

avec, pour adjoint, un ingénieur de l’armement aux prérogatives étendues. Le SECT<br />

eut alors à prendre en compte l’équipement de ce nouvel établissement <strong>et</strong> fonctionna<br />

alors, en quelque sorte, comme il l’avait fait avec le CIEES. Seule différence<br />

importante, il n’y eut pas de « bureau animation », ce qui était issu du GTES au sein<br />

du CEM assumant naturellement c<strong>et</strong>te fonction.<br />

1.7 - L’activité du SECT de 1967 à sa dissolution en 1975<br />

En 1968, l’équipement technique du CEL, tel qu’il avait été prévu dans le proj<strong>et</strong><br />

initial, était pratiquement réalisé. La tâche du SECT n’en était pas terminée pour<br />

autant. Il lui fallut faire évoluer les <strong>moyens</strong> pour satisfaire les exigences qui<br />

apparaissaient avec le développement du programme d’engins balistiques. Par

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