Centres et moyens d'essais ( I ) - EuroSAE
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SECT 247<br />
partie de la masse à propulser en plus de la masse utile, par un freinage par mousse<br />
(mélange diphasique d’air <strong>et</strong> de liquide dosable en densité) donnant la possibilité de<br />
programmer la décélération à volonté <strong>et</strong> avec moins de difficultés que le freinage<br />
hydrodynamique décrit plus avant. Ce système a prouvé son efficacité <strong>et</strong> a été<br />
utilisé, créant ainsi une économie substantielle ;<br />
- réduire le coût de propulsion en remplaçant le chariot pousseur par une série<br />
d’injecteurs linéaires poussant le chariot de mesures au fur <strong>et</strong> à mesure de sa<br />
progression, rendant là-aussi la propulsion programmable. C<strong>et</strong>te idée en est restée<br />
au stade expérimental car la mise en œuvre d’un tel système posait des problèmes<br />
de synchronisation des injecteurs.<br />
2.14 - L’hydrodynamique<br />
L’hydrodynamique navale a constitué pour le SECT <strong>et</strong> le CTME un suj<strong>et</strong> à<br />
épisodes. Le lecteur a sans doute noté qu’il en fut d’abord question du temps du<br />
SECT, puis que la question a resurgi du temps du CTME. Le suj<strong>et</strong> sort n<strong>et</strong>tement du<br />
domaine de préoccupation du COMAERO, aussi évitera-t-on de s’y attarder. Il a<br />
pourtant été un élément important de charge de travail : on ne peut donc pas traiter<br />
du SECT <strong>et</strong> du CTME sans évoquer même brièvement le suj<strong>et</strong>.<br />
La question peut se circonscrire sommairement en deux préoccupations : d’une<br />
part, le déplacement du « Bassin des carènes » <strong>et</strong> la création d’un « Centre de<br />
recherches <strong>et</strong> d’études en hydrodynamique navale » (CREHN), pour en reprendre<br />
les activités <strong>et</strong>, d’autre part, la réalisation d’un moyen d’étude <strong>et</strong> d’essai nouveau<br />
dont le besoin se faisait sentir, un « grand tunnel de cavitation ».<br />
Le SECT fut pour la première fois saisi de la question lors d’une réunion à la<br />
DRME/SDME tenue le 22 janvier 1969 sous la présidence de Etienne Bastin. Il y<br />
était question d’une intention du Délégué Jean Blancard (l<strong>et</strong>tre 11624/DMA/D) de<br />
déplacer le «Bassin des carènes », situé alors boulevard Victor à Paris (15 e ), pour<br />
créer un nouvel établissement. A c<strong>et</strong> eff<strong>et</strong>, un chargé de mission avait été désigné,<br />
Serge Bindel, qui était alors détaché à la DGRST (Délégation générale à la<br />
recherche scientifique <strong>et</strong> technique), <strong>et</strong> il était donc demandé à la DRME de lui<br />
apporter son concours. C’était alors le SECT qui était tout désigné pour cela.<br />
Une part importante du proj<strong>et</strong> était de prévoir pour le futur établissement un<br />
moyen très important qui n’aurait pu trouver place à Paris : un grand tunnel de<br />
cavitation. Mais, dans un premier temps, il était question d’un p<strong>et</strong>it tunnel de<br />
cavitation qui devait être installé provisoirement à Paris.<br />
La maîtrise d’ouvrage du proj<strong>et</strong> devait revenir au Bassin des carènes, mais le<br />
maître d’oeuvre était déjà choisi, en l’occurrence le SECT. Le lieu d’implantation<br />
resta un temps imprécis, <strong>et</strong> finalement la décision fut prise de choisir une<br />
implantation à Nantes, la DATAR (Délégation à l’aménagement du territoire <strong>et</strong> à<br />
l’action régionale) acceptant dans ce cas de participer financièrement à l’opération.<br />
Commencèrent alors des études pour définir les <strong>moyens</strong> futurs, <strong>et</strong> les besoins en<br />
financement, sous la conduite de Serge Bindel, avec un concours très apprécié de<br />
Max Aucher, mais avec une forte réticence de la direction du Bassin d’essais des<br />
carènes.<br />
Les études durèrent jusqu’à environ 1975, menées par Serge Bindel, avec un<br />
concours très substantiel du SECT. Mais finalement l’opération fit long feu, pour des<br />
raisons qui n’ont pas à être évoquées ici, <strong>et</strong> le Délégué, sans renoncer explicitement