Centres et moyens d'essais ( I ) - EuroSAE
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SECT 211<br />
moins partiellement. Citons l’« Archimodule » des caissons 400 <strong>et</strong> 100 bar <strong>et</strong> un<br />
caisson anéchoïde. En fait, le SECT devenait de plus en plus le service technique<br />
sur lequel s’appuyait sa direction pour sa mission « <strong>moyens</strong> d’essais ». Et cela devait<br />
produire une charge qui put être estimée à 30% de son potentiel.<br />
Pour en terminer avec les activités tout à fait étrangères au domaine de<br />
l’aéronautique <strong>et</strong> même des <strong>moyens</strong> d’essais, il convient de signaler le support fourni<br />
par le SECT au directeur de programme chargé de réaliser la nouvelle Ecole<br />
polytechnique à Palaiseau, l’ingénieur général Antonin Coll<strong>et</strong>-Billon. Celui-ci, alors<br />
directeur du LCA (Laboratoire central de l’armement), eut en eff<strong>et</strong> recours à des<br />
ingénieurs du SECT (Michel Moreau, Yves Stierlé, <strong>et</strong>c.) <strong>et</strong> à leurs équipes pour<br />
instruire les dossiers relatif à c<strong>et</strong>te affaire d’envergure. Il en résulta là encore une<br />
charge non négligeable, même si elle ne se traduisit pas en termes d’opérations<br />
financières extérieures.<br />
1.8 - Du SECT au CTME<br />
L’organisation décrite ci-dessus persista tant que l’équipement en <strong>moyens</strong> de<br />
mesures eut à évoluer pour prendre en compte les exigences qu’impliquait le<br />
déroulement des programmes de missiles, <strong>et</strong>c. Mais c<strong>et</strong>te situation créait des<br />
tensions, lorsque les centres acquirent une certaine maturité <strong>et</strong> il se posait la<br />
question de la pérennité d’un service qui avait été créé pour réaliser le CIEES, puis<br />
le CEL <strong>et</strong> le CEM. Fallait-il le maintenir, maintenant que ces derniers centres<br />
existaient, fonctionnaient <strong>et</strong> pouvaient se gérer techniquement ? Il apparaissait<br />
d’ailleurs que la quasi-totalité de leur plan de charge relevait de la Direction des<br />
engins (DEn), que ce soit au titre des missiles stratégiques ou au titre des missiles<br />
tactiques.<br />
En 1974/75, l’existence du SECT était donc remise en cause. C’est alors<br />
qu’apparut le fait que le service avait pris en charge des activités dont il vient d’être<br />
question, <strong>et</strong> qui sortaient du domaine concernant les champs de tir, tout en restant<br />
dans des secteurs où la compétence acquise trouvait à s’exercer. Ces activités se<br />
plaçaient, au demeurant, dans l’esprit de ce qu’avait reçu la DRME, au titre de sa<br />
mission « Moyens d’essais » telle qu’elle fut confirmée en 1970.<br />
Deux textes méritent ici d’être cités :<br />
Le premier est extrait d’une fiche n°541 DRME/ME1DR du 16 mai 1969 :<br />
« Dans le cadre de sa "mission de coordination de développement des <strong>moyens</strong><br />
d’essais d’intérêt général, la DRME/SDME intervient en matière d’investissement de<br />
deux manières différentes :<br />
- Elle prend à son compte des opérations complètes, soit à la demande de la<br />
DPAI [Direction des programmes <strong>et</strong> des affaires industrielles] (transfert du bassin des<br />
carènes), soit à la demande des directions techniques intéressées : DTCN [Direction<br />
technique des constructions navales] (<strong>moyens</strong> d’essais pour sous-marins grande<br />
profondeur).<br />
- Elle agit pour le compte d’une direction technique, sur demande de celle-ci,<br />
mais celle-ci assure le financement <strong>et</strong> garde la maîtrise d’ouvrage. »<br />
Dans ce contexte, il ressortait que le SECT était devenu, de fait, le service