Centres et moyens d'essais ( I ) - EuroSAE
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CENTRES ET MOYENS D’ESSAIS<br />
permanente <strong>et</strong>, en tout cas, des études très fréquentes de remise à hauteur ; d'où un<br />
régime soutenu d'activités d'études <strong>et</strong> <strong>d'essais</strong>, indépendamment des actions de<br />
tutelle technique des matériels en service à modifier.<br />
Les autres besoins recouvrent un domaine beaucoup plus vaste <strong>et</strong> très diversifié<br />
puisque les besoins peuvent aussi bien concerner le ravitaillement en vivres <strong>et</strong><br />
munitions d'un p<strong>et</strong>it poste isolé que celui d'une grande unité en zone avancée, sans<br />
parler du cas classique de soutien d'une opération aéroportée.<br />
Bien évidemment tributaire des aéronefs utilisés, le ravitaillement par air doit<br />
également tenir compte du contexte opérationnel au sol ; si bien que, pour les cas où<br />
I'aérotransport n'est pas possible, il a été nécessaire de m<strong>et</strong>tre au point des<br />
méthodes de largage à différentes hauteurs :<br />
- à moyenne hauteur dans les cas courants ;<br />
- à très grande hauteur ou à très faible hauteur pour les cas difficiles.<br />
Les méthodes de largage étant définies, il restait à concevoir les matériels <strong>et</strong><br />
accessoires de conditionnement en vue du largage, ainsi que les conditionnements<br />
eux-mêmes qui doivent tenir compte des caractéristiques propres des matériels à<br />
larguer ; ainsi, le conditionnement de chaque type de véhicule devra faire l'obj<strong>et</strong><br />
d'une étude particulière <strong>et</strong> <strong>d'essais</strong> de vérification.<br />
A partir des années 1970, une importante évolution s’est imposée au Centre : si<br />
son service d’essais a dû relever son niveau technique, avec l’arrivée des nouvelles<br />
technologies <strong>et</strong> d’un nouvel avion, le Transall C160, le Service des études chargé<br />
des développements a, quant à lui, changé de mission, passant du statut de maître<br />
d’œuvre au statut de maître d’ouvrage. En eff<strong>et</strong>, jusqu’alors le développement des<br />
matériels se déroulait à l’image du fonctionnement de la plupart des Etablissements<br />
de fabrication de la DTAT. Mises à part les techniques spécifiques au parachute, le<br />
Service des études concevait lui-même, faisait réaliser un prototype, le m<strong>et</strong>tait au<br />
point avec l’aide du Service des essais, puis enfin le présentait aux épreuves<br />
militaires.<br />
L’Administration centrale a donc demandé que l’activité du CAP soit désormais<br />
orientée vers une mission purement étatique. Il s’agissait d’abord de mieux préparer<br />
les décisions par une étude paramétrique de l’aspect coût-efficacité du matériel,<br />
puis, naturellement, de disposer d’une plus grande diversité de solutions en faisant<br />
jouer la concurrence industrielle.<br />
Dans c<strong>et</strong>te optique, l’équipe de base du Service des études s’est transformée en<br />
Service technique. Un groupe d’une vingtaine de personnes, dont 4 ingénieurs, a été<br />
constitué en section incluant les spécialités pour traiter :<br />
- du saut en parachute individuel ou en groupe ;<br />
- des techniques de largage de matériels ;<br />
- de l’aérotransport, y compris sur avion civil.<br />
5 - NOUVEL AVION, NOUVELLE APPROCHE<br />
La mise en service du nouvel avion de transport, le Transall C160, aux capacités<br />
opérationnelles n<strong>et</strong>tement supérieures à celles du Nord Atlas 2501, a imposé une<br />
adaptation des équipements des TAP (Troupes aéroportées). Ce fut relativement<br />
rapide pour la transposition du parachutage des combattants, mais beaucoup plus<br />
délicat pour ce qui concernait la livraison par air de matériels lourds (largage sous