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Centres et moyens d'essais ( I ) - EuroSAE

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CEV 31<br />

En 1988, une décision ministérielle prescrivit le regroupement du CEV sur deux<br />

bases : Istres <strong>et</strong> Cazaux .<br />

c/ Les détachements<br />

Les « bases d’essais » étaient complétées par un certain nombre d’annexes <strong>et</strong><br />

détachements.<br />

En 1948, les annexes de Toulouse <strong>et</strong> de Villacoublay du Centre aérien technique<br />

de réception <strong>et</strong> d’entraînement (CATRE) (en l’occurrence, formation <strong>et</strong> entraînement<br />

des Corps techniques) furent rattachées au CEV. Vers 1950 la partie réception fut<br />

installée à Brétigny. L’activité liée aux Corps techniques fut ultérieurement transférée<br />

aux Mureaux puis à Melun-Villaroche où l’annexe de la DGAC, affectataire<br />

secondaire, entraînait aussi ses propres personnels techniques navigants.<br />

A Bordeaux, un détachement assurait la réception des avions Dassault <strong>et</strong>,<br />

accessoirement, l’entraînement aérien des « Corps techniques » de la région.<br />

Le détachement de Toulouse était responsable de la réception des matériels<br />

aériens de la région (Bregu<strong>et</strong>, Sud-Aviation, <strong>et</strong>c.), du support des équipes CEV de<br />

passage (notamment pour les activités liées au parachutage ou à l’aviation civile) <strong>et</strong>,<br />

comme à Bordeaux, de l’entraînement des « Corps techniques » de la région.<br />

A l’Atelier industriel de l’air (AIA) de Clermont-Ferrand, le personnel navigant<br />

chargé de la réception des appareils sortant d’usine après entr<strong>et</strong>ien dépendait,<br />

fonctionnellement, du CEV mais, hiérarchiquement, du directeur de l’AIA.<br />

3.1.2 - Commentaires sur la dispersion géographique des <strong>moyens</strong><br />

La décentralisation à Istres, commencée vers 1960, fut motivée principalement par<br />

la nécessité de disposer d’une base plus étendue <strong>et</strong> moins contrainte par les<br />

proximités urbaines que le site de Brétigny-sur-Orge. En outre, une météorologie<br />

plus favorable perm<strong>et</strong> une plus grande cadence des vols.<br />

Cazaux fut choisi pour les essais d’armement <strong>et</strong> engins parce que l’aérodrome<br />

servait déjà aux tirs d’entraînement de l’armée de l’Air <strong>et</strong> disposait des <strong>moyens</strong> <strong>et</strong><br />

des dégagements géographiques nécessaires.<br />

Le choix de Melun (après Les Mureaux <strong>et</strong> Villacoublay) pour l’entraînement des<br />

« Corps techniques » de la région parisienne perm<strong>et</strong>tait d’éviter, dans une certaine<br />

mesure, l’encombrement aérien de la zone parisienne.<br />

Le mouvement inverse, vers Brétigny c<strong>et</strong>te fois, fut envisagé en 1978 afin de<br />

réduire le nombre d’implantations.<br />

Le rattachement au CEV de l’EFTN était une mesure de commodité pour la DTCA,<br />

sans intérêt pour le CEV lui-même. En 1978 une note de la DTCA demanda au CEV<br />

d’étudier un rattachement différent de l’établissement de Villebon pour la rentrée<br />

scolaire de 1979. La même note demandait l’étude pour la fin de l’année 1978 du<br />

départ du LEA.<br />

Il n’y avait pas dans l’organisation une séparation globale entre les activités<br />

militaires <strong>et</strong> les activités civiles. La synergie des compétences pouvait donc jouer à<br />

plein.

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