Centres et moyens d'essais ( I ) - EuroSAE
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CENTRES ET MOYENS D’ESSAIS<br />
technique de la SDME. Cela pouvait représenter environ un quart de son activité, soit<br />
sous forme de conduite effective de programme soit, de façon moins concrète, sous<br />
forme d’analyse <strong>et</strong> d’évaluation de questions soulevées par l’organisme central.<br />
La deuxième citation annoncée précédemment est contenue dans une l<strong>et</strong>tre du<br />
délégué ministériel pour l’armement, Jean Blancard, au ministre, le 27 février 1973 :<br />
« L’activité au profit du CEL <strong>et</strong> du CEM – renouvellement des équipements qui<br />
restent nécessaires <strong>et</strong> adaptation aux programmes nouveaux - doit subsister <strong>et</strong><br />
rester confiée à l’équipe existante qui a prouvé sa compétence <strong>et</strong> son efficacité.<br />
Le SECT s’est par ailleurs orienté vers des travaux au profit de <strong>moyens</strong> d’essais<br />
relevant d’autres directions que la DRME, <strong>et</strong> des travaux divers d’architecture<br />
industrielle ; là encore il a réussi, souvent certainement mieux que n’auraient pu le<br />
faire des organismes extérieurs aux Armées dont le concours aurait pu être<br />
recherché, ne serait-ce que par son appartenance à la DMA qui lui facilite l’accès à<br />
l’information, la compréhension du problème posé, l’adhésion à la défense de<br />
l’intérêt du "client". Toutefois en période de réduction d’effectifs <strong>et</strong> alors que des<br />
problèmes de personnel se posent dans des secteurs prioritaires, il me faut faire des<br />
choix. Je demande donc à la DRME de ne pas entreprendre systématiquement<br />
d’activité nouvelle dans ce domaine. Les effectifs du SECT doivent être fixés en<br />
fonction de sa seule mission de soutien du CEL <strong>et</strong> du CEM, <strong>et</strong> ce service ne doit<br />
prendre en charge d’autres missions occasionnelles que s’il n’en résulte aucun<br />
besoin supplémentaire en personnels. »<br />
Mais c<strong>et</strong>te même l<strong>et</strong>tre du délégué au ministre rem<strong>et</strong>tait explicitement en cause la<br />
mission « Moyens d’essais » de la DRME, <strong>et</strong> par conséquent l’existence même de la<br />
SDME :<br />
« Comme je vous l’ai déjà indiqué, j’estime qu’il serait peu réaliste de vouloir<br />
confier à une cellule spécialisée la coordination de la politique des investissements<br />
en <strong>moyens</strong> d’essais ; la lourdeur qui en résulterait serait sans commune mesure<br />
avec le bénéfice escompté. C<strong>et</strong>te position est, dans une certaine mesure, j’en suis<br />
conscient, en opposition avec les termes du décr<strong>et</strong> de 1970 relatif à la DRME.<br />
Les problèmes qui se posent en la matière sont des problèmes ponctuels. Alerté<br />
soit par la DPAI, responsable de la coordination générale en matière<br />
d’investissements pour l’ensemble de la DMA, soit par une autre autorité, il<br />
m’appartient, au coup par coup, de confier une enquête précise à l’Inspection de<br />
l’armement qui s’entoure d’une équipe de techniciens compétents, à la DPAI, ou à<br />
une autre direction qui peut être la DRME.»<br />
Les réflexions s’organisèrent alors, avec comme idée directrice de fusionner le<br />
SECT avec le département électronique du LCA que dirigeait Paul Devaux <strong>et</strong> dont<br />
l’activité s’était développée par la fourniture d’équipements au centre d’essais<br />
nucléaires. Il était question de créer un centre des techniques générales de<br />
l’armement au sein duquel les deux entités considérées, dont certains considéraient<br />
qu’elles étaient complémentaires, trouveraient leur place après leur fusion. Il devait<br />
en résulter la création de l’ETCA.<br />
1.9 - Création du CTME au sein de l’ETCA<br />
Par décision n°11320 DMA/D du 24 juill<strong>et</strong> 1975, le délégué ministériel pour<br />
l’armement décidait qu’à compter du 1 er septembre 1975, les <strong>moyens</strong> du Laboratoire