Centres et moyens d'essais ( I ) - EuroSAE
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CEAT<br />
successivement les machines EETIM, St-Martin, EAT 125 tonnes, SILAT 12 tonnes<br />
(figure 13), toutes dotées d’un volant perm<strong>et</strong>tant de simuler la vitesse longitudinale.<br />
C<strong>et</strong>te gamme, très complète, permit d’expérimenter les atterrisseurs de tous les<br />
aéronefs français, des avions légers aux hélicoptères <strong>et</strong> aux gros porteurs, en<br />
passant par les atterrisseurs d’avions embarqués. Pour ces derniers, il était possible<br />
de simuler l’appontage avec franchissement des protubérances présentes sur le pont<br />
du porte-avions.<br />
C<strong>et</strong> ensemble de <strong>moyens</strong> permit de déterminer les réglages des amortisseurs de<br />
la totalité des atterrisseurs produits par les firmes françaises <strong>et</strong> de plusieurs<br />
programmes étrangers. Il permit aussi de traiter le comportement au crash des<br />
atterrisseurs d’hélicoptères, <strong>et</strong> de déterminer des solutions à des problèmes de<br />
« shimmy » rencontrés lors des essais en vol.<br />
3.4.2 - Les essais de pneumatiques, roues <strong>et</strong> freins<br />
Souvent à l’origine d’incidents ou d’accidents catastrophiques, les pneumatiques,<br />
roues <strong>et</strong> freins n’ont pu être réellement testés dans de bonnes conditions qu’à partir<br />
de 1954, avec la mise en service de la machine Adamson 400 (cf. figure 4, déjà<br />
citée), <strong>et</strong> surtout après 1967 avec la nouvelle machine Adamson 640, sur laquelle il<br />
devint possible de simuler correctement le cycle de chargement subi pendant le<br />
décollage puis l’atterrissage.<br />
La machine Repiqu<strong>et</strong>, de construction française, vint compléter ce parc en 1971 ;<br />
complétée <strong>et</strong> améliorée dans les années 80, c<strong>et</strong>te machine permit de faire face à de<br />
nouvelles exigences réglementaires : surcharge en fin de décollage pour simuler<br />
l’éclatement d’un pneumatique voisin, essai avec carrossage <strong>et</strong> ripé.<br />
Disposant par ailleurs de machines de moindre importance perm<strong>et</strong>tant de faire<br />
des essais d’endurance, <strong>et</strong> de presses d’essais statiques, le laboratoire des pneusroues<br />
<strong>et</strong> freins a été très sollicité tant par les manufacturiers de toutes nationalités<br />
que par les services officiels.<br />
Un des essais les plus exceptionnels réalisé dans le laboratoire a été, en 1997,<br />
celui d’un pneumatique à très haute vitesse (600 km/h) développé par Michelin sous<br />
contrat de la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency, Etats-Unis).<br />
3.4.3 - Les essais d’équipements électriques<br />
Les essais d’équipements destinés à fournir <strong>et</strong> à stocker de l’énergie électrique<br />
ont donné lieu à une activité modeste dès le début de l’existence du Centre : en 1949<br />
la première demande d’essai du Service technique de l’aéronautique concerna un<br />
moteur à courant continu Ragonot. Dans les années 50, l’activité, encore limitée,<br />
concerna surtout des batteries <strong>et</strong> des génératrices à courant continu. Un premier<br />
alternateur de marque Labinal fut essayé en 1954.<br />
A partir des années 1960, les générations alternatives 400 Hz se développèrent,<br />
<strong>et</strong> conduisirent à essayer des redresseurs, régulateurs, transfo-redresseurs dans la<br />
mesure où de nombreux équipements restaient alimentés en courant continu. Les<br />
<strong>moyens</strong> d’essais s’étoffèrent en parallèle afin de simuler les conditions d’altitude<br />
(1962) <strong>et</strong> de réaliser des essais d’endurance.<br />
La fin des années 1960 <strong>et</strong> les années 1970 furent marquées par une charge<br />
d’essais considérable, <strong>et</strong> une croissance rapide des puissances installées à bord, de<br />
quelques kW à plusieurs centaines de kW. Les vitesses de rotation des machines<br />
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