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Centres et moyens d'essais ( I ) - EuroSAE

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CENTRES ET MOYENS D’ESSAIS<br />

permit aussi d’apprendre à faire des devis réalistes, ce qui fut particulièrement utile<br />

dans la décennie 1970 avec la multiplication des programmes civils, pour lesquels il<br />

était indispensable d’établir des contrats ayant une bonne tenue.<br />

Ce fut également un outil extrêmement formateur pour les jeunes ingénieurs<br />

militaires en début de carrière ; prenant souvent un poste en service technique en<br />

deuxième affectation, ils savaient ainsi décrypter les propositions de prix présentées<br />

par les industriels, <strong>et</strong> les négocier avec de meilleures bases.<br />

A5 - Le CEAT <strong>et</strong> l’ENSICA<br />

L’ENICA (Ecole nationale d’ingénieurs des constructions aéronautiques),<br />

transférée à Toulouse en 1961 sous l’autorité de l’IG Emile Blouin, <strong>et</strong> installée dans<br />

les locaux de l’ex-future Ecole vétérinaire qu’elle partageait avec l’EAT, put dès le<br />

début compter sur le soutien de c<strong>et</strong> établissement aussi bien au plan logistique que<br />

par la contribution apportée dans la constitution du corps enseignant.<br />

C<strong>et</strong>te aide fut encore accentuée lorsque, en 1968, au départ de l’IG Emile Blouin,<br />

la DTCA confia la direction de l’Ecole à l’IG Marc Faury, déjà directeur du CEAT. La<br />

politique consistant à confier au même directeur la direction des deux établissements<br />

fut poursuivie avec l’IG Louis Pacaud puis l’IG Michel Dumas jusqu’en 1985, <strong>et</strong> se<br />

révéla très profitable pour l’Ecole ; car ces trois directeurs eurent effectivement à<br />

cœur de développer l’Ecole, à la fois quantitativement en augmentant l’effectif des<br />

promotions, que qualitativement. Admise dans les ENSI (Ecoles nationales<br />

supérieures d’ingénieurs) en 1969, elle devint rapidement l’Ecole la plus convoitée<br />

par les étudiants ayant réussi au concours commun. Forte de ce succès, l’ENICA fut<br />

rebaptisée sous le nom d’ENSICA (Ecole nationale supérieure d’ingénieurs des<br />

constructions aéronautiques) en 1979.<br />

Pour perm<strong>et</strong>tre à l’Ecole de se développer, ces directeurs prirent des arbitrages<br />

toujours favorables en libérant des locaux occupés par le CEAT. Ils mirent largement<br />

à contribution les ingénieurs du Centre, en leur faisant prendre des responsabilités<br />

permanentes, ou en leur confiant la charge de m<strong>et</strong>tre en place des modules<br />

d’enseignement importants. Louis Taurel puis Charley Giacom<strong>et</strong>to furent nommés<br />

directeurs adjoints, Emile Blanc assura la fonction de directeur des Etudes en<br />

parallèle avec son activité de directeur technique du CEAT, avant que Claude<br />

Moreau, Claude Hervieu <strong>et</strong> Bruno Delor n’assument ce poste à plein temps. Le poste<br />

de secrétaire général fut confié à Maurice Basseguy puis à Pierre Cassagnavères, <strong>et</strong><br />

en 1994 à Henri Texier au passage de l’Ecole dans le statut d’EPA (Etablissement<br />

public administratif).<br />

Beaucoup d’enseignements furent assurés par les ingénieurs <strong>et</strong> techniciens du<br />

CEAT intervenant en tant que vacataires : aérodynamique, mécanique du vol,<br />

turbomachines, physique, électronique, asservissements, métallurgie, résistance des<br />

matériaux, fabrication <strong>et</strong> mécanismes… Les équipes d’enseignants, constituées au<br />

départ pour l’essentiel par des ingénieurs militaires, se renforcèrent par l’intégration<br />

progressive des jeunes ingénieurs civils recrutés par le contrat SOPEMEA.<br />

C<strong>et</strong>te relation très étroite fut aussi très profitable pour le CEAT, en obligeant ses<br />

ingénieurs à approfondir leurs connaissances, à les tenir à jour, <strong>et</strong> à apprendre à les<br />

transm<strong>et</strong>tre de façon structurée.<br />

La collaboration étroite entre le CEAT <strong>et</strong> l’ENSICA, conduite dans un excellent<br />

esprit, ne s’arrêta pas en 1985, puisque les deux directeurs qui suivirent

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