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Mmoires du vice-amiral baron Grivel : Rvolution-Empire - Les ...

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20S M Ê RI 1 RE S l> Il V I C K - A U l il A L B A II N G II I V E 1.<br />

moment où nos troupes, arrivées en l'ace de l.i haie de Cadix,<br />

pourraient nous accueillir sur un point quelconque de la partie<br />

qu'elles occupaient.<br />

Ceci nous décida à revenir à San-Carlos et successivement à<br />

l'Aguada où nous restâmes pas mal de temps, .le retrouvai dans<br />

cet hôpital, qui était rapproché de la ville, mou camarade<br />

Barbien, que je n'avais pas vu depuis ma première séparation<br />

à bord <strong>du</strong> ponton, et nous nous jetâmes dans les bras l'un de<br />

l'autre comme deux frères. C'est que nous restions seuls désor-<br />

mais; car, lors de la crise ((n'avait amenée la crainte de l'in-<br />

vasion de l'Andalousie, quelques mois avant, et juste au<br />

moment où j'étais si malade, les Espagnols s'étaient décidés à<br />

faire nue sorte de rafle sur les prisonniers accumulés à bord<br />

des pontons et à en déporter une uotable partie à Cabrera. Or<br />

Gerdy, Boniface, Gérodias, Bouvier, Destouches, Nougueil et<br />

de Liuois avaient quitté le ponton pour suivre cette destina-<br />

tion fatale. Le commandant Vatlier échappa pour cette fois et<br />

eut le bonheur de ne pas être enlevé avec les autres. J'appréciai<br />

pour mon compte, lorsque j'appris l'événement, la grâce que<br />

Dieu m'avait faite en m'infligeant une maladie si à propos que<br />

celle qui m'avait conservé eu Andalousie. Je me promis bien,<br />

à partir <strong>du</strong> jour où je reçus cette information, de me garer,<br />

autant que possible, d'une transporta don et de ne quitter l'Es-<br />

pagne à aucun prix. Je ne doutais point que nos troupes n'arri-<br />

vassent un jour ou l'autre dans les environs, et, décidé à tout<br />

pour les rejoindre, je ne désespérais nullement de ma liberté<br />

dès qu'elles paraîtraient. Or, si j'étais enlevé pour Cabrera ou<br />

pour l'Angleterre, c'en était fait de mes espérances. Je sentis<br />

ma position et mis tout en usage pour en tirer bon parti.<br />

Je m'étais fait quelques amis parmi les servants des hôpi-<br />

taux, et j'étais à peu près sur d'être considéré comme malade<br />

tant que je le voudrais; je laissai donc couler l'eau en atten-<br />

dant qu'il plût aux circonstances de changer. Comme de l'hôpi-<br />

tal San-Carlos on communiquait facilement avec le quartier,

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