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Mmoires du vice-amiral baron Grivel : Rvolution-Empire - Les ...

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CHAPITRE XVII<br />

CAMPAGNE D'ALLEMAGNE<br />

Mayence. — <strong>Les</strong> débris de la Grande Armée. — Francfort. — Leçons<br />

d'allemand. — Prestige de Napoléon sur ses soldats. — <strong>Les</strong> sapeurs de la<br />

Garde. — Mon ami Christin. — Lutzen. — Le maréchal Soidt me lait<br />

nommer capitaine de frégate. — Ma grosse épaulette. —- <strong>Les</strong> ouvriers de<br />

marine. — Corner et Pasca. — Un ricochet. — Buitzen. — Dresde. —<br />

Il ne s'agit pas de souper, mais de partir. — Mort de Moreau. — Bataille<br />

de Leipzig. — Poniatowski. — Evacuation de l'Allemagne. — <strong>Les</strong> Trico-<br />

teurs. — iVos ci-devant alliés, les Bavarois. — Sur le Bliin. — Il faut<br />

défendre le sol de la Patrie.<br />

Je trouvai un accueil aussi cordial que je pouvais le désirer<br />

en arrivant à Mayence. Je ne passai là que le temps nécessaire<br />

pour recueillir les débris arrivant de Russie, débris parmi les-<br />

quels je fus moins étonné que charmé de retrouver un de mes<br />

compagnons de captivité, nommé Vernerey, capitaine de cui-<br />

rassiers, que j'afiectionnais particulièrement, à cause de sa<br />

franche bonhomie, a J'ai rapporté ma cuirasse, disait-il, et<br />

c'est tout; mais enfin je la pendrai en face de mon lit, quand<br />

je regagnerai mes pénates, et elle me rappellera que je me suis<br />

tiré d'un fameux gâchis; c'est la seconde fois, gare à la troi-<br />

sième! «<br />

Je vis là aussi pour la première fois un officier de marine,<br />

Gueydan, qui avait été admis dans la Garde en mon abseuce et<br />

qui commandait un petit nombre de nos marins qui repassaient<br />

le Rhin, en revenant de Russie. Il n'était pas question des<br />

autres officiers, mes anciens camarades, tous plus ou moins<br />

fourbus, et qui, ayant besoin de se reposer à la suite de cette<br />

terrible campagne, avaient devancé le détachement et étaient,

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