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Mmoires du vice-amiral baron Grivel : Rvolution-Empire - Les ...

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CHAPITRE II<br />

SÉJOUR A PARIS<br />

Mod père, à la paix, rentre dans ses foyers. — Il s'installe, avec sa famille,<br />

comme avocat, près de Donzenac dans la vieille maison <strong>du</strong> grand-père.<br />

— <strong>Les</strong> craintes au sujet de la validité de son congé. — Je suis envoyé à<br />

Paris pour régulariser cette situation. — Mon voyage. — Mon arrivée<br />

dans la capitale. — J'entre dans un bureau d'un ministère. — Mon ami<br />

Fain. — Le Théâtre-Français. — <strong>Les</strong> artistes et le répertoire. — Le<br />

13 Vendémiaire. — Comment mon cousin devint commis aux subsistances<br />

de la Ville.<br />

La paix ne tarda pas à se faire avec l'Espagne, et dès qu'on<br />

entrevit la cessation des hostilités, on se mit à amalgamer<br />

les bataillons nouveaux avec des corps de formation plus<br />

ancienne. Il résulta de là que la plupart de nos officiers per-<br />

dirent leur position; mais on faisait si peu d'état des grades<br />

militaires à cette époque qu'il n'y eut pas le moindre murmure.<br />

Mon père, qui n'avait rallié l'armée et fait campagne que pour<br />

éviter l'échafaud, profita de l'occasion pour rentrer dans ses<br />

foyers. Il reçut un congé provisoire et put enfin céder aux<br />

instances de sa femme, qui ne vivait plus depuis qu'elle était<br />

séparée de lui et qui le priait à mains jointes de revenir dans sa<br />

maison. Robespierre était mort depuis longtemps. <strong>Les</strong> mesures<br />

tyranniques avaient à peu près pris fin dans le pays, et on<br />

pouvait y vivre désormais sans être chaque jour en danger<br />

d'être dénoncé et mis eu prison. Bref, on respirait, et, après<br />

les maux qu'on venait d'en<strong>du</strong>rer, on n'en demandait généra-<br />

lement pas davantage.<br />

.Vous avions hérité par arrangement d'une portion <strong>du</strong> bien

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