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minuit que le portrait est tombé ; c'est au dernier coup de minuit qu'elle
est morte.
Je crus que la douleur qu'il éprouvait avait besoin surtout, non pas
de plates consolations que je pouvais lui donner, mais d'une solitude
pleine de souvenirs.
Je repris mon chapeau. lui serrai la main, et je sortis.
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Cela m'avait rappelé cette apparition de mon père, qui, la nuit même
de sa mort, était venu me réveiller tout enfant, et je me fis, sans pouvoir
me répondre, cette question tant de fois faite : « Par quels liens
mystérieux la mort tient-elle donc à la vie ? »
Si, dans le cas ci-dessus, le tableau était tombé parce que le clou
s'était détaché de la muraille, alors il aurait été légitime, jusqu'à un certain
point, d'attribuer l'événement à une coïncidence accidentelle ; mais, au
contraire, comme on a pu voir. Villenave fait remarquer, avec
étonnement, les circonstances du clou fixé dans la paroi et du piton fixé
au tableau, qui étaient restés à leur place. Or ces circonstances,
insignifiantes en apparence, constituent, en réalité, des preuves en faveur
d'une intervention supra normale dans l'incident qui s'était produit.
Je remarque, à ce sujet, que ces observations sur les clous, les
crochets et les cordons que l'on retrouve intacts après la chute des
tableaux constituent la règle dans les récits de cette sorte.
IIe et IIIe CAS. - Le professeur A. ALEXANDER, membre de la
Société Anglaise des Recherches Psychiques, et résidant à Rio-de-
Janeiro, a fait parvenir au Congrès Spiritualiste International, qui a eu
lieu à Londres en juin 1898, un long rapport contenant de nombreux
incidents supra normaux examinés par lui-même ; parmi eux, on en
rencontre quatre appartenant à la classe dont nous nous occupons. Je
commence par les deux plus simples. M. Alexander écrit :
Dans la maison de Senor Carlos Jansen, un petit portrait de sa mère
a été projeté par terre le jour même
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où cette dame mourait en Allemagne. Quand elle se trouvait au
Brésil, elle avait promis à l'un de ses petits-fils, qu'elle aimait tout
spécialement, qu'au cas de sa mort, elle le lui annoncerait en faisant