13.11.2014 Views

bDJVOi

bDJVOi

bDJVOi

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

XXVe CAS. - Le Dr E.-H. Plumpbtre (ecclésiastique Primat de<br />

Well), écrit en ces termes dans la revue The Speclalor du 26 août 1882 :<br />

Lagniez, 10 juin.<br />

En avril 1854, la mère d'un des plus grands penseurs et théologues<br />

de notre temps était à son lit de mort et elle se trouvait depuis plusieurs<br />

jours dans des conditions d'inconscience presque totale. Mais, quelques<br />

instants avant de mourir, elle agita les lèvres et parvint à murmurer<br />

distinctement : « Il y a William, il y a Elisabeth, il y a Emma et Anna. »<br />

Puis, après une pause : « Voici aussi Priscilla ! »<br />

William était un de ses fils, mort dans sa première enfance, et dont<br />

le nom n'était pas revenu sur les lèvres de sa mère depuis bien des<br />

années ; quant à Priscilla, elle était morte deux jours auparavant ; mais la<br />

nouvelle du triste événement, bien que connu de la famille, était ignorée<br />

de la malade.<br />

XXVIe CAS. - Ce fait a été recueilli par le Rév. C.-J. Taylor,<br />

membre de la « Society for P. R. »<br />

2 novembre 1885. - Dans les journées des 2 et 3 novembre 1870,<br />

j'eus le malheur de perdre mes deux premiers fils : David Edwards et<br />

Harry. Une épidémie de fièvre scarlatine me les enleva. L'un d'eux était<br />

âgé de 3 ans, l'autre de 4 ans. Harry mourut à Abbot's Langley, le 2<br />

novembre, à 14 milles de distance de mon vicariat d'Apsley. David expira<br />

le jour suivant, au vicariat même. Une heure environ avant le trépas, il<br />

s'était assis sur son lit, et, indiquant quelque chose d'invisible au pied du<br />

lit<br />

Page 044<br />

même, il s'était écrié : « Voici mon petit- frère Harry qui<br />

m'appelle. » - On me dit ensuite que l'enfant avait ajouté : « Il a une<br />

couronne sur la tète », mais je ne me rappelle pas ces paroles ; il me faut<br />

portant ajouter que ma douleur, ma lassitude étaient telles, qu'il est<br />

parfaitement possible qu'elles m'aient échappé. Mais je suis parfaitement<br />

sûr de l'authenticité de la première phrase, qui a été entendue aussi par la<br />

nourrice de l'enfant. - (Signé : X. Z..., vicaire de H.)<br />

Dans des lettres et une conversation qu'il eut avec M. Podmore, M.<br />

Taylor ajouta les détails suivants :<br />

Le Rév. Z... m'assure qu'on avait eu soin d'empêcher que David vînt

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!