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persuadâmes qu'ils ne provenaient pas d'un nouveau-né vivant.<br />
En outre, dans l'angle voisin de la porte de ma chambre se font<br />
entendre les notes d'un chant extrêmement mélancolique ; et ce sont<br />
des notes réelles, très suaves et pénétrantes ; cependant un moment<br />
arrive où les dernières notes se prolongent, et se transforment<br />
graduellement en hurlements désespérés d'agonisant. Après quoi, le<br />
silence. Et tous ces sons et ces bruits se produisent près de quelque<br />
cloison entre les chambres et jamais près des murs de soutien ou<br />
extérieurs de la maison.<br />
Ce récit ne contient pas des renseignements ou des traditions<br />
d'événements dramatiques en rapport avec la hantise ; mais comme la<br />
rapporteuse dit que la maison était très ancienne et avait la réputation<br />
d'être hantée, on devrait en arguer que le manque d'informations à<br />
ce sujet s'explique par l'ancienneté même de l'immeuble et par<br />
l'intermittence<br />
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de la hantise - circonstances qui ont vraisemblablement amené<br />
l'oubli des causes.<br />
En tout cas, l'analyse comparée clés phénomènes de hantise,<br />
telle qu'elle a été exposée dans l'ouvrage cité, amène à supposer que le<br />
phénomène des vagissements douloureux du nouveau-né, combinés<br />
au chant si triste d'une voix de femme, tirent leur origine d'un<br />
drame de sang qui se serait produit dans ces murs... peut-être un<br />
infanticide pour cacher la faute.<br />
Ville Cas. - Il a paru dans le Vile volume de Proceedings of ihe S.<br />
P. R. (page 304) et il a été recueilli et examiné par Podmore. On<br />
supprime les noms des protagonistes, qui ont néanmoins été<br />
communiqués à la Direction de la S. P. R. M. Podmore remarque :<br />
Il arrive rarement qu'un cas de « musique fantasmagorique » ait<br />
une valeur probatoire ; il est, en effet, très difficile d'éliminer toute<br />
supposition d'origine physique dans les phénomènes d'ordre auditif.<br />
Tout de même, dans le cas suivant, la nature hallucinatoire de la<br />
musique perçue paraît absolument prouvée, aussi bien dans le cas de Mr.<br />
B. que dans celui de Lady Z. Les premiers renseignements sur ce<br />
lovait m'ont été envoyés par le vicaire de S., petit pays du Sud de<br />
l'Ecosse. Mr. B. écrit :<br />
« En réponse à votre lettre du 20 juillet 1889, je me fais un plaisir<br />
de vous fournir les informations demandées au sujet de la musique<br />
que j'ai entendue dans le bois de D. et qui ne pouvait pas avoir des