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Mme Lee, fille de M. et Mme Seweil, écrit de New-York, le 20<br />

juillet 1885, en confirmant le récit de ses parents :<br />

Je me souviens nettement de la musique transcendantale que<br />

nous avons perçue au lit de mort de Lily, et l'impression qu'elle<br />

produisit sur nous autres enfants restera pour toujours ineffaçable<br />

dans mon esprit. Nous avons été saisis d'un sentiment indéfinissable<br />

d'effroi et de mystère, parce que nous ne pouvions pas comprendre<br />

d'où venait la musique et ce qu'elle était. (Signée : Mrs LEE.)<br />

M. GUNNEY alla interviewer M. et Mme Sewel ; je reproduis le<br />

passage suivant de son rapport :<br />

... La nature des sons ne permet pas de les expliquer en les<br />

attribuant à des causes naturelles, telles<br />

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que l'air ou l'eau. D'autre part, le fait que l'une des personnes<br />

présentes, douée d'une excellente ouïe, n'a rien entendu, semble<br />

inconciliable avec une explication de cette sorte. Chaque fois la<br />

musique a eu la durée d'une minute. La fillette malade est trépassée le<br />

mardi soir...<br />

Dans le cas ci-dessus, on remarque une circonstance d'une<br />

considérable importance théorique : c'est l'incident de l'enfant<br />

malade qui, bien que réveillée et en possession de toutes ses facultés<br />

mentales, n'entend pas la musique transcendantale perçue par tous<br />

ses familiers, y compris ceux qui se trouvaient aux étages inférieurs<br />

de la maison. Il en résulte que si, dans les cas précédents, la<br />

circonstance de l'état comateux où se trouvaient les malades<br />

servait à éliminer l'hypothèse d'une hallucination supposée qui<br />

aurait pris naissance dans l'esprit du malade et qui aurait été<br />

transmise télépathiquement aux assistants, cette autre circonstance<br />

sert plus que jamais à exclure la même hypothèse, puisque, cette<br />

fois, c'est la mourante qui déclare ne rien percevoir ; d'où la<br />

certitude absolue que l'audition musicale n'avait pas sa source chez<br />

elle et qu'elle était donc de nature extrinsèque.<br />

Il faut, en outre, signaler le fait que les manifestations<br />

musicales se sont répétées trois jours de suite, à la même heure ;<br />

en effet, cela montre bien une intention vigilante - ce qui équivaut<br />

à admettre la présence, au lit de mort, d'une ou plusieurs entités<br />

spirituelles.

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