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heures avant votre mort. » En mars 1864, ma mère vivait à Dalkey avec<br />

ma fille et mon gendre, le docteur Lyon. Le soir du 2 mars, au moment de<br />

se retirer dans sa chambre, ma mère était de très bonne humeur ; elle riait<br />

et plaisantait avec Mme Lyon. Cette nuit-là, ou plutôt vers le matin, le<br />

docteur Lyon entendit du bruit dans la chambre de ma mère ; il réveilla sa<br />

femme et l'envoya voir ce qui se passait. Elle trouva ma mère à moitié<br />

hors du lit, avec une expression d'horreur sur la figure. On la recoucha et<br />

on la réconforta. Au matin, elle sembla tout à fait remise ; elle déjeuna<br />

comme à l'ordinaire, dans son lit, mais de bon appétit. Quand ma fille<br />

l'eut quittée, elle pria qu'on lui préparât un bain, et elle le prit. Ensuite,<br />

elle fit appeler ma fille et lui dit : « Mme Carleton est enfin venue, après<br />

cinquante-six ans. Elle m'a dit que ma mort était proche, et que je<br />

mourrais demain matin, à l'heure où ce matin vous m'avez trouvée à demi<br />

hors du lit. J'ai pris un bain, afin que vous n'ayez pas à laver mon corps. »<br />

- A partir de ce moment-là, elle commença à s'éteindre et expira le 4<br />

mars, à l'heure annoncée d'avance. (Signé : Thomas James Norris.) - Le<br />

docteur Richard St.John Lyon confirme le récit ci-dessus.<br />

XXIIIe CAS. - Il a été recueilli par F.-W. Myers. Tout en étant<br />

substantiellement différent des autres, il présente avec le dernier<br />

l'analogie d'une prédiction de mort, faite au moyen de l'apparition d'un<br />

défunt.<br />

... M. Lloyd Ellis présentait déjà des symptômes de maladie de<br />

poitrine à l'époque de la mort de son père, mais pas au point de faire<br />

prévoir qu'une issue fatale<br />

Page 035<br />

était proche. Toutefois, sa santé commença à décliner rapidement<br />

vers la fin de l'année, et, au mois de janvier 1870, il était déjà à toute<br />

extrémité.<br />

Une nuit, après avoir été couché pendant quelque temps dans un<br />

état apparent de demi-sommeil (c'était un lundi, à ce que je me rappelle),<br />

il se réveilla et demanda tout à coup à sa mère : « Où est donc allé<br />

papa ? » Elle lui répondit en pleurant : « Mon enfant, tu sais bien que<br />

papa n'y est plus, qu'il est mort depuis plus d'un an. » - Vraiment ! -<br />

murmura-t-il alors ; pourtant, il se trouvait ici tout à l'heure, et il est venu<br />

me donner rendez-vous pour 3 heures, mercredi prochain. » - A 3 heures<br />

du matin, le mercredi suivant, le pauvre Lloyd Ellis rendait le dernier<br />

soupir. - (Journal of the S. P. R., vol. III, p. 359.)

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