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nulle part. Il resta immobile au même point durant une période de temps<br />

assez longue, et je ne<br />

Page 055<br />

saurais dire quand et comment il disparut. Quand je ne le vis plus, je<br />

rapportais la curieuse expérience au malade, et il répondit : « J'ai senti<br />

qu'à mon côté se trouvait ma mère ; maintenant je le sais. »<br />

XXXIIe CAS. - Au mois de novembre 1864, je fus appelé à<br />

Brighton, où ma tante Mrs. Harriet Pearson était gravement malade... Sa<br />

chambre avait trois fenêtres et était placée au-dessus du salon. Je dormais<br />

avec Mme Coppinger dans la chambre à côté. D'habitude, l'une de nous<br />

passait la nuit au chevet de la malade. Dans la nuit du 22 décembre 1864,<br />

celle-ci était pourtant veillée par Mrs. John Pearson, pendant que nous<br />

reposions. Les locaux étaient éclairés et la porte qui donnait sur la<br />

chambre de la malade était ouverte. Entre 1 heure et 2 du matin, et à un<br />

moment où Mrs. Coppinger et moi nous étions toutes deux réveillées,<br />

parce que l'anxiété nous faisait percevoir le plus léger bruit venant de<br />

l'autre chambre, se produisit un incident qui nous a fort impressionnées.<br />

Nous aperçûmes toutes les deux une figure de femme, petite, enveloppée<br />

dans un vieux châle, avec un chapeau démodé sur la tête et une perruque<br />

ornée de trois rangs de boucles ; l'apparition avait dépassé le seuil de la<br />

porte qui séparait les deux chambres et était entrée dans celle de la<br />

malade. Mrs. Coppinger, s'adressant à moi, s'était écriée : « Emma, as-tu<br />

vu ? Lève-toi ; c'est la tante Anna ! » (C'était une sœur trépassée de la<br />

malade.) - Je répondis aussitôt : « Oui, oui, c'était bien la tante Anna ;<br />

c'est un bien triste présage ; la tante Harriet mourra dans le courant de la<br />

journée. » - Nous descendîmes toutes les deux du lit ; à ce moment, Mrs.<br />

John Pearson se précipita dans notre chambre en disant à son tour :<br />

« C'était bien la tante Anna; où est-elle allée ? » - Pour la calmer, je dis :<br />

« C'était probablement Elisa qui est descendue voir comment se porte sa<br />

maîtresse. » - Sur quoi, Mrs. Coppinger monta en courant à l'étage<br />

supérieur, où elle trouva Elisa profondément endormie ; elle la réveilla et<br />

la fit habiller ; on fouilla toutes les chambres, mais en vain... La tante<br />

Harriet mourut le soir de ce jour même, et avant de mourir elle nous<br />

raconta avoir vu sa sœur qui était venue l'appeler.<br />

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(Signé°: Emma M. PEARSON ; Elisa QUINTON. – Proceedings of

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