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M. Podmore s'est adressé à Lady Z., qui a répondu en ces<br />

termes :<br />

Page 203<br />

Dans l'après-midi du 12 juillet 1888, par une atmosphère<br />

chaude et tranquille, j'étais assise avec une dame âgée près de la<br />

chapelle de notre petit cimetière, enclavé dans nos possessions en<br />

Ecosse, et très loin des routes communales. pendant que je causais, je<br />

me suis interrompue en disant : « Qu’est-ce donc qui chante ?<br />

N'entendez-vous pas ? » C'était un chœur de très belles voix telles que<br />

je n'en ai jamais entendues ; on aurait dit le chœur sacré d'une<br />

cathédrale ; mais il n'a eu qu'une durée de quelques secondes. La vieille<br />

dame n'avait rien entendu et je n'ai pas insisté, en supposant qu'elle était<br />

un peu dure d'oreille.<br />

Je ne suis plus revenue là-dessus jusqu'au soir, lorsque j'ai<br />

demandé, par hasard, à mon mari : « Qui est-ce qui chantait quand<br />

nous étions assis près de la chapelle ? » Je m'attendais à ce qu'il me<br />

répondît : « C'étaient des paysans » ; au contraire, à mon grand<br />

étonnement, il m'a répondu : « Moi aussi j'ai entendu souvent ce chant,<br />

mais c'est un chœur de voix que j'entends. » Or, cotte réponse est<br />

intéressante, parce que je n'avais pas dit avoir entendu un chœur de<br />

voix, mais uniquement que j'avais entendu chanter ». Et alors, mais<br />

seulement alors, j'ai été frappée par la pensée que ces voix ne devaient<br />

pas être humaines. Je n'avais jamais rien entendu de semblable : c'était<br />

une musique de Paradis (c'est la seule expression adéquate), et je ne<br />

renoncerais pas pour tout l'or du monde à la satisfaction de l'avoir<br />

entendue. Lorsque cela s'est produit, je ne me trouvais nullement en des<br />

conditions d'âme sentimentales, et je causais avec mon amie de sujets<br />

communs. Ce que j'ai écrit est la pure vérité, rendue scrupuleusement.<br />

(Signé en toutes lettres : Lady A. Z.)<br />

Le mari de Lady Z., Sir Y. Z., écrit :<br />

Plusieurs fois, lorsque je me trouvais seul au cimetière, j'ai entendu<br />

une musique chorale provenant de l'intérieur de la chapelle. (Signé en<br />

toutes lettres : Sir Y. Z.).<br />

Enfin Lady Z., à la date du 21 janvier 1891, revient sur ce<br />

sujet dans les termes suivants :

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