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où la percipiente revoit la nouvelle de mort - ce qui suggère de nouveaux
arguments en faveur de l'hypothèse spirite, et en contradiction avec toute
autre hypothèse naturaliste. Le rédacteur en chef de la revue, M. C. de
VFSME, écrit :
Une femme de lettres, Mme X..., très connue dans les milieux
psychiques de Paris, et ne manquant certainement pas d'esprit critique,
nous écrivait, le 4 novembre 1915, une lettre dans laquelle elle nous
parlait des pressentiments et des « signes » qui avaient accompagné la
mort de son jeune fils, tombé le lundi 20 septembre précédent, au champ
d'honneur.
Nous négligeons les pressentiments terribles, les angoisses
soudaines, les rêves affreux ; la pauvre mère savait que son fils était en
première ligne ; on peut donc, dans une certaine mesure, y voir une cause
naturelle.
Mais, dans la nuit du 19 au 20 septembre, la bonne de Mme X...,
dans la maison depuis dix ans, ne put dormir, lui semblant toujours
entendre quelqu'un dans l'appartement, et qu'on sonnait à la porte
épouvantée, elle se cachait la tête sous les draps. Elle le raconta à sa
maîtresse quand celle-ci, qui était absente depuis trois jours, arriva à la
maison, le lendemain.
Le jeudi 23, Mme X... apprit la terrible nouvelle ; à ce moment
précis, un bruit épouvantable se fit entendre dans la salle à manger ; on
s'y précipita ; un grand tableau venait de tomber.
La coïncidence de l'instant exact - nous écrivit Mme X... - est déjà
impressionnante, mais il y a mieux en examinant le cordon de tirage,
nous constatons qu'il s'est rompu à quatre centimètres de l'endroit qui
touchait le clou ; à cette place, le cordon est complètement usé, tandis
que, un peu plus loin, ce fut un arrachement.
Par la suite, j'apprit que, frappé le dimanche 19 -
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vingtième anniversaire de sa naissance ! - mon fils avait expiré le
lundi 20, vers 8 heures du soir.
Dans le cas ci-dessus, nous ferons ressortir avant tout l'inexplicable
incident, commun à la plupart des épisodes de ce genre, du cordon
déchiré à un endroit où il semblait en des conditions de parfaite
conservation, comme si on l'avait arraché de vive force. Il s'ensuit que
l'incident ne peut être expliqué en ayant recours à l'hypothèse des
« coïncidences accidentelles », et qu'on se trouve en face d'un épisode de
télékinésie authentique.