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Norton, aide de camp ; capitaine Aubrey Fife, du club armée et marine ;
capitaine Benion, du club armée et marine ; le médecin du régiment (nom
oublié), le lieutenant Jack Russel, rédacteur du sporting Times sous le
pseudonyme de « Brer Babbit ».
Le coté particulièrement important de cet épisode, est celui du
fantôme inconnu aux percipients et identifié ensuite par une
photographie ; côté qui donnerait en apparence au fait la valeur d’une
authentique, identification spirite. Et rien n’empêche qu’il le soit, en
effet. Cependant, au point de vue scientifique, on ne peut nier que
l’hypothèse télépathique
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serait encore à même de l'expliquer. En effet, si l'on tient compte
qu'à l'étage supérieur, et précisément au-dessus de la cuisine où était
entrée l'apparition, se trouvait le mari de la défunte apparue aux officiers,
il est permis de supposer que cette apparition pouvait être une
hallucination télépathique causée par sa pensée, en ce moment tendue
vers la chère défunte..
Ceci posé, il faut noter par correction scientifique dans l'exposé des
hypothèses, que l'événement se réalisa dans l'imminence de la mort du
mari de la défunte, de sorte que cet événement prendrait un caractère de
préannonce de mort imminente et de visite de défunt au lit de mort ; deux
circonstances très frappantes, et dont on ne peut que tenir grand compte.
Car si l'apparition s'était produite à la proximité du mari de la défunte,
mais sans la circonstance de la mort de ce dernier, alors l'explication
purement télépathique de l'événement serait plus vraisemblable, et si je
ne m'exprime pas plus affirmativement, même en ces circonstances, c'est
à cause des considérations suivantes (valables aussi pour la classe tout
entière des manifestations qui nous occupent) : en premier lieu, parce que
les hallucinations télépathiques entre vivants se réalisent généralement
entre personnes effectivement liées entre elles, condition essentielle afin
que le rapport psychique nécessaire entre l'agent et le percipient puisse
s'établir, et ce lien effectif manque dans l'épisode exposé ; en second lieu,
parce que - sauf des exceptions très rares qui n'infirment pas la règle -
dans les manifestations télépathiques entre vivants, l'agent transmet au
percipient le fantôme hallucinatoire de soi-même, et non celui de tierces
personnes
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