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n'osent point soulever le voile dont la divine nature se plaît à cacher ses<br />

secrets.<br />

Un de nos amis, capitaine au 18e régiment d'infanterie, en garnison<br />

à Pau, nous avait parlé d'un jeune lieutenant, intelligent, instruit, fervent<br />

catholique et désireux, pourtant, d'entendre parler de spiritisme. Nous<br />

autorisâmes le capitaine Gaby à nous présenter le lieutenant Dufauret, et<br />

notre sympathie lui fut aussitôt accordée.<br />

Il assista à plusieurs séances spirites et n'y apporta tout d'abord<br />

qu'une assez froide réserve, avouant qu'il ne demandait qu'à croire,<br />

mais... après avoir vu.<br />

Cela aurait pu durer longtemps. Mais, un soir, en l'absence du<br />

lieutenant Dufauret, nous reçûmes la visite d'une entité de l'au-delà, qui<br />

se manifesta par coups frappés et nous apprit qu'il était le grand-père du<br />

lieutenant Louis Dufauret et tenait à venir nous remercier de l'accueil<br />

aimable accordé à son petit-fils. Il nous donna sur l'enfance de celui-ci<br />

des détails intimes qu'il serait inutile de répéter ici. Avant de se retirer, il<br />

nous raconta que, dans ses dernières années, il souffrait de douleurs<br />

rhumatis-<br />

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males qui l'obligeaient à marcher replié sur lui-même, « en quatre »<br />

et avait entendu plusieurs fois ses petits-enfants dire de lui en riant :<br />

« Voilà grand-papa Zig-Zag ! ».<br />

A la séance suivante, nous dîmes la chose à Dufauret, qui ne put<br />

cacher une émotion très vive et nous dit : « Voilà, cette fois, une preuve<br />

indubitable, telle que je la désirais ; elle est exacte en tout point. Personne<br />

au régiment, ni dans Pau, ne peut connaître ces particularités familiales<br />

de mon enfance, et comme il n’est pas permis de nier que cette<br />

communication vienne bien de mon grand-père, je m’avoue convaincu et<br />

me déclare spirite. Sans m’attarder a vous dire nos bonnes relations, je<br />

pense que vous comprendrez que lorsque Dufauret fut promus capitaine,<br />

en 1908, au 48 e régiment d’infanterie, et dut aller tenir garnison à Givet,<br />

Howard et moi ressentîmes un réel regret de voir partir ce garçon<br />

intelligent, vif d’esprit, sensible, qu’une intimité de bon aloi avait fait<br />

pour nous l’ami qu’hélas !nous ne devions point revoir. Au moment de<br />

nous faire ses adieux, il nous demanda de nous faire une mutuelle<br />

promesse. Celle, pour celui qui mourrait le premier, de revenir prouver au<br />

deux autres que l’âmes est bien immortelle, et le jeune capitaine ajouta :<br />

« Si le destin me désigne pour vous précéder dans l’au-delà, je promets<br />

de revenir vers cette demeure hospitalière où, vivant, je fus si bien

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