13.11.2014 Views

bDJVOi

bDJVOi

bDJVOi

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

jour du mois ? » Elle l'a dit et puis a ajouté : « Oh ! mon pasteur, vous ne<br />

devriez pas me poser de ces questions ; je suis en possession de toutes<br />

mes facultés et je sais bien ce que je dis. »<br />

En attendant, elle s'affaiblissait de plus en plus ; quand elle sembla<br />

s'assoupir, je rentrai chez moi... Le soir du lendemain, vers minuit, la<br />

belle âme d'Alice quittait le corps pour le séjour des immortels. Lorsque<br />

j'ai déposé le corps dans le cercueil, j'ai remarqué qu'un doux sourire<br />

éclairait ces traits si éprouvés par la douleur. La maison était remplie<br />

d'amis, dont plusieurs pensaient se trouver dans une ambiance rendue<br />

sacrée par la présence d'un ange et par l'existence qu'y avait passée une<br />

femme dont on peut dire qu'elle était réellement telle.<br />

XVIIe CAS. - Il m'a été communiqué par le rédacteur en chef des<br />

Annales des Sciences Psychiques,<br />

M.-C. de Vesme, et se rapporte au décès de Mme Léna Botrel, qui<br />

s'est produit le 11 juillet 1916, à Pont-Aven, en Bretagne. Le mari de la<br />

décédée, qui est le célèbre « barde » breton M. Théodore Botrel, écrit<br />

Page 025<br />

ce qui suit à M. de Vesme, en date du ler novembre 1919 :<br />

Mon cher Confrère,<br />

J'ai lu avec attention - et émotion - l'étude de M. Bozzano... et je<br />

comprends pourquoi vous me demandez un exemplaire du In memoriam<br />

publié à l'occasion du décès de Mme Botrel. Il semble de toute évidence<br />

qu'en pleine connaissance, ma chère disparue a vu un ange, entrevu un<br />

coin radieux de l'Autre Monde et, au moment de sa mort, a tout à coup<br />

aperçu l'esprit de sa mère.<br />

Je ne puis vous envoyer qu'une édition - simplifiée - du Mémento<br />

demandé ; mais je vous transcris, pour M. Bozzano, les témoignages de<br />

deux braves Bretonnes - sa servante et sa couturière - qui, alors que j'étais<br />

au front, ne quittèrent guère le chevet de l'agonisante, morte d'une<br />

péritonite, en cinq jours, sans avoir perdu un instant sa lucidité d'esprit.<br />

(Témoignage de Mme Joséphine Mainguy.) - «Elle levait les yeux<br />

au plafond et disait : « Que c'est beau, ce qui m'attend ! Que Dieu est bon<br />

pour moi de me le laisser voir un peu !... Mes amies, mes amies, voici un<br />

ange, là, à ma gauche ; ce sont vos prières qui l'ont fait venir. Mais c'est<br />

curieux, il n'a pas d'ailes !... » Et depuis, chaque fois que l'on allait vers<br />

son paravent, à la gauche de son lit, elle s'arrêtait dans sa conversation

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!