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éfutée par la circonstance que le phénomène s'est répété deux fois en
rapport parfait avec deux événements de mort. Le deuxième phénomène
confirme donc le premier ; ou plus précisément, si la première fois que le
piano avait joué en rapport avec le décès de l'oncle du rapporteur, il s'était
agi d'une coïncidence due au hasard, celle-ci n'aurait pas dû
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se renouveler trois jours après en rapport avec le décès de la tante,
pour ne plus recommencer ensuite. Il est impossible de ne pas se rendre
compte que ces circonstances démontrent d'une façon absolue l'existence
d'un rapport de cause à effet entre les deux événements.
On peut en dire autant de la prétendue explication des phénomènes
par une cause naturelle, comme avait fait tout d'abord le rapporteur luimême,
en supposant qu'au fond du premier événement mystérieux, un rat
eût pénétré dans la caisse harmonique ; en ce cas l'incident n'aurait pas dû
se répéter une deuxième fois en parfait rapport avec un deuxième
événement de mort dans la famille ; sans compter qu'un rat pourrait faire
vibrer les cordes, mais non pas faire baisser les touches d'un piano.
En excluant les trois hypothèses ci-dessus, on est acculé
nécessairement à l'hypothèse spirite selon laquelle les deux
manifestations télékinésiques démontrent la présence spirituelle des
décédés, qui les auraient provoquées dans le but, d'annoncer leur mort et
faire connaître leur présence spirituelle à des parents qui se trouvaient au
loin.
XXIVe CAS. - Il a été enregistré par les Proceedings of the S. P. R.
(vol. XIX, page 243) ; il s'agit d'un incident étrange et intéressant, dans
lequel le phénomène télékinésique s'exerce sur une bague. Le rapporteur,
Mr. Glardon, a communiqué les noms des protagonistes à la direction de
la S. P. R., avec prière de ne pas les publier. Il écrit à la date du 31 août
1894 :
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L'une de mes amies, Mme F., fille d'un célèbre géologue,
me rapporta un cas surprenant de télépathie dont elle a été le
témoin.
Le cas s'est passé il y a quelques années, quand Mme F... demeurait
à Nervi, près de Gênes, localité où elle avait coutume de passer l'hiver.