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la réalisation des phénomènes de hantise, comme dans ceux de télépathie,
on remarque un rapport constant, direct ou indirect,
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d'un symbolisme manifeste ou voilé, avec les « agents » ou les
« causes » qui ont déterminé la hantise. Il en résulte que, pour que des
manifestations musicales puissent se réaliser en des lieux hantés, il
faudrait que ceux-ci aient été jadis destinés à des auditions musicales, ou
que parmi les particularités de l'agent hauteur, en son vivant, il eût celle
d'être musicien. On comprend ainsi que ces sortes de caractéristiques
personnelles ou locales ne doivent pas se rencontrer souvent parmi les
éléments d'un cas de hantise.
IIIe CAS. - Dans mon ouvrage sur les Phénomènes de Hantise (1)
j'ai dû m'occuper longuement d'un cas curieux et intéressant dans lequel
deux sensitives, Miss Lamont et Miss Morison, comme elles visitaient
pour la première fois le parc de Versailles et le Petit Trianon, eurent la
vision des lieux tels qu'ils se trouvaient du temps de Louis XIV, y
compris les figures de Marie-Antoinette et de plusieurs autres
personnages de cette époque-là. En outre, Miss Lamont avait perçu le son
d'un orchestre de violons inexistant et était parvenue à en transcrire douze
mesures, qui furent retrouvées identiques dans les Oeuvres musicales du
XVIII siècle. Voici ce qu'on lit à la page 94 de l'ouvrage : An adventure,
dans lequel les deux sensitives rapportent les résultats de l'enquête
qu'elles firent pour vérifier ce qu'elles avaient vu et entendu, enquête
qu'elles poursuivirent pendant neuf ans :
Quand elle se trouvait dans le petit bois, Miss Lamont avait perçu la
musique d'un orchestre composé de violons ; cette musique paraissait
venir du côté du palais. C'était
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des ondes intermittentes de sons très doux, bien que la tonalité
orchestrale fût plus basse que celle employée aujourd'hui. Miss Lamont
put en transcrire douze mesures, en négligeant les harmonies secondaires.
Immédiatement après, elle voulut s'assurer - et elle n'assura -
qu'aucune musique n'avait joué dans ces alentours. C'était, d'ailleurs, un
après-midi très rigide d'hiver, peu indiqué pour de pareilles exhibitions,
dans un tel endroit.
En mars 1907, les douze mesures transcrites furent soumises à
l'examen d'un expert en musique qui, ne sachant rien au sujet de leur