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spirite.
Aussi, pour cette catégorie, je suis obligé de déclarer et de
déplorer que la plupart des incidents que j'ai recueillis ne sont pas
utilisables, ayant été rendus d'une façon trop sommaire par leurs
narrateurs ; la faute n'en est d'ailleurs pas toujours à ces derniers,
mais aux directeurs de Revues, qui, souvent, ne disposant pas de
beaucoup d'espace, résument en quelques lignes les rapports diffus qui
leur sont envoyés par les protagonistes des faits.
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XXVIIe CAS. - Voici un épisode tiré des Proceedings of the
S. P. R. (vol. III, page 92). Comme je l'ai déjà publié dans les
Apparitions de défunts au lit de mort, je me limite à le rappeler ici,
en le résumant.
Dans ce premier exemple, l'audition musicale se réalise encore
au lit de mort, mais la personne malade perçoit le chant d'une de ses
amies, décédée onze jours avant ; ce que la mourante et tous les
assistants ignoraient également.
Un colonel irlandais dont le nom est connu par la direction de la
Société anglaise de Recherches psychiques, raconte qu'il avait une fois
invité à une soirée musicale qui devait avoir lieu chez lui une jeune fille,
Miss Julie X., douée d'une très belle voix de soprano. Après quelque temps,
Julie X. s'étant mariée à Mr. Henry Webley, changeait de domicile ; on ne
l'avait plus rencontrée et on ignorait ce qu'elle était devenue.
Sept ans après, la femme du colonel tomba gravement malade. Un
jour, comme elle parlait à son mari, se réalisa l'épisode supra normal en
question. Le colonel le raconte ainsi :
« ...Soudain elle changea de propos et me demanda Entends-tu ces
douces voix qui chantent ? » Je répondis que je n'entendais rien. Elle ajouta :
« Je les ai déjà perçues à plusieurs reprises aujourd'hui ; je ne doute pas
que ce soit des anges qui viennent me souhaiter la bienvenue au ciel.
Seulement, c'est étrange ; parmi ces voix, il y en a une que je suis sûre de
connaître ; mais je ne puis me souvenir de qui elle est. » Tout à coup, elle
s'interrompit et, indiquant un point au-dessus de ma tête, elle dit : « Elle est
dans le coin de la chambre ; c'est Julie X.; maintenant elle s'avance ; elle
s'incline vers toi; elle élève ses mains en priant. Regarde ; elle s'en va ». - Je
me retournai, mais je ne vis rien... Mrs. ajouta encore : « Maintenant, elle est
partie ». - Je me figurais naturellement que ses affirmations n'étaient autre
chose que les imaginations de l'état préagonique.