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Page 153<br />

à son hypothèse favorite, que j'ai discutée déjà dans mes<br />

commentaires au IXe cas, à savoir d'une force électrique qui, se<br />

dégageant de l'organisme d'une personne mourante, ou déjà trépassée, est<br />

la cause de l'arrêt du mouvement d'une horloge, en dehors de toute<br />

intention de la part du mourant ou du décédé. Je remarquerai à ce sujet<br />

que l'analogie avec les phénomènes de la foudre n'existe guère en réalité.<br />

En effet, si la foudre est capable d'arrêter une horloge, c'est qu'elle la<br />

frappe, alors qu'il s'agit ici d'arrêts qui se produisent à une distance<br />

quelconque de l'agent ; dans un cas que nous venons de relater, on a pu<br />

voir que l'arrêt s'était réalisé à mille kilomètres de la résidence du défunt.<br />

Nous n'avons, par conséquent, qu'à répéter ce que nous avons dit dans les<br />

commentaires au IXe cas, c'est-à-dire que les « ondes électriques » étant<br />

soumises à la loi du carré inverse des distances et, s'affaiblissant<br />

rapidement à mesure qu'elles se propagent dans l'espace, jusqu'à s'épuiser<br />

pratiquement, ne peuvent pas expliquer les manifestations télékinésiques<br />

qui se réalisent à une distance quelconque sans aucune atténuation de la<br />

force agissante. Ce qui suffit pour montrer qu'il n'existe rien de commun<br />

entre les phénomènes de télékinésie et les gestes de la foudre, en dehors<br />

d'une analogie tout à fait superficielle.<br />

Je ne citerai pas d'autres exemples d'horloges qui s'arrêtent en<br />

rapport avec des événements de mort, et je passerai à exposer quelques<br />

incidents de télékinésie de forme variée, en commençant par deux cas<br />

dans lesquels l'action physique s'exerce sur les lits des percipients.<br />

Page 154<br />

XVIIIe CAS. - Il a paru, dans les Annales des Sciences Psychiques<br />

(1916, page 70). Le rédacteur en chef de cette revue, M. C. de Vesme,<br />

publie la lettre suivante que lui a écrite Mme Gillot :<br />

Voici un phénomène psychique qui fut observé à Vienne (Isère), en<br />

avril 1915 ; j'en fus instruite par ma fillette, qui y réside.<br />

Je reproduis un passage d'une de ses lettres<br />

« Chère maman, je vais te raconter un fait qui t'intéressera. La mère<br />

de Jeanne Dumière est morte. Elle est restée 8 jours à l'hôpital : le<br />

huitième jour, la sœur qui la veillait dit au mari de la malade : « Venez<br />

demain sans faute, vous ou votre fille, car l'état de Mme Dumière est<br />

grave.<br />

Le soir, les membres de la famille se couchent tous en peine. Mais<br />

voilà que, juste sur le coup de 4 heures du matin, le lit où se trouvent

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