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nous ?
Nous signons tous les deux, mon mari et moi ; Helen SPEAKMAN,
HOWARD DRAPER SPEAKMAN, docteur, de Philadelphie.
Au sujet de cet événement, il est utile de rappeler un autre cas
analogue, non moins remarquable, que
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j'ai rapporté dans mon ouvrage Des Phénomènes de Hantise (1) et
dans lequel un ami athée, Benjamin Sirchia, promet au docteur Vincent
Caltagirone que, s'il lui arrivait de mourir avant lui, il viendrait lui faire
part de la grande nouvelle de sa survivance, en se faisant reconnaître par
une manifestation spéciale : celle de briser quelque chose dans le lustre
central du salon où ils se trouvaient. En effet, étant mort le premier, loin
de sa demeure et à l'insu du Dr Caltagirone, il tint parole, en s'annonçant
d'abord par des coups frappés dans le lustre en question, ensuite en
fendant nettement en deux parties l'abat-jour mobile placé sur le verre de
la lampe, et en déposant au-dessous, en ligne perpendiculaire, le morceau
détaché de l'abat-jour ; c'est-à-dire, en le plaçant dans un endroit où il
n'aurait pas pu tomber naturellement, à cause du récipient du pétrole qui
l'en aurait empêché. Tout cela trois jours après sa mort.
Je rappellerai aussi que dans les cas II, XX, XXIV, de la présente
classification se rencontrent trois autres promesses faites, en leur vivant,
par les décédés. Le premier avait promis d'agir, après sa mort, sur son
portrait ; le deuxième sur une montre appartenant à Mme d'Espérance ; le
troisième sur la bague qu'avait au doigt une jeune fille, et, quoique la
valeur théorique de ces trois épisodes soit inférieure à celle des deux
derniers, cependant ils ne manquent pas d'être à leur tour très
remarquables et. ils contribuent efficacement à appuyer la même thèse.
Nous nous trouvons donc en face de cinq incidents de télékinésie -
dans lesquels le phénomène apparaît comme la conséquence
incontestable de promesses
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explicites faites, en leur vivant, par des défunts à leurs amis, selon
lesquelles ils se proposaient d'agir d'une certaine façon sur un objet
indiqué, afin d'annoncer leur mort et fournir à leurs amis une preuve
certaine de l'existence et de la survivance de l'âme.
Ainsi, il est de toute évidence qu'aucune des hypothèses naturalistes