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transcendantaux que leur petit cerveau est incapable de comprendre. Et ce
dernier groupe de preuves est le plus important, car il exclut d'une
manière décisive toute hypothèse ou objection contraire, de sorte qu'il est
permis d'affirmer que quelques faits bien contrôlés de cette nature
suffisent à démolir irrévocablement l'hypothèse télépathico hallucinatoire
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comme explication des phénomènes en question, considérés dans
leur ensemble.
A ces inférences qui découlent directement des faits, il faut ajouter
les considérations d'ordre général, comme celles-ci que, si les
phénomènes en question avaient pour cause la pensée du moribond,
dirigée vers ceux qu'il aime, le mourant, au lieu d'être sujet
exclusivement à des phénomènes de formes hallucinatoires représentant
des défunts, aurait dû percevoir plus fréquemment des formes
hallucinatoires représentant des personnes vivantes ; or, ceci ne se produit
jamais. De même, on peut dire que, si dans la crise de la mort se réalisent
des phénomènes de vision hallucinatoire, il est tout aussi certain qu'il s'y
produit aussi des phénomènes de télépathie, télesthésie, lucidité,
prémonition, bilocation, etc. ; toutes manifestations d'ordre super normal
- ce qui rend beaucoup moins improbable que les apparitions des défunts
soient à leur tour super normales.
A ces considérations, il ne sera pas inutile d'ajouter cette autre : que,
si l'hypothèse hallucinatoire appliquée aux cas de vision de fantômes en
général semblait incroyable avant l'avènement (les recherches
métapsychiques, il n'en est plus de même maintenant, si l'on songe au
nombre toujours croissant de visions de cette nature dont l'origine
véridique est démontrée, en commençant par les fantômes télépathiques
pour passer à ceux de nature prémonitoire, et finir par les visions des
maisons hantées, où, bien souvent, le même fantôme, vêtu d'un même
costume, se manifeste à une foule de personnes, dont l'une ignore
l'expérience de l'autre, ce qui démontre l'objectivité sui generis de ce
fantôme et
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l'impuissance de l'hypothèse hallucinatoire à l'expliquer.
Donc, les considérations exposées nous amènent à conclure que
l'hypothèse hallucinatoire appliquée aux cas d'apparitions au lit de mort
perd tout droit à l'exclusivité, en faisant place à l'interprétation spirite