bDJVOi

Page 148
fondation dans la salle principale de la taverne, s'était arrêtée à
l'heure même où le propriétaire était décédé...
Ainsi que je viens de le dire, ce fait sera communiqué à la Société
anglaise de Recherches psychiques, appuyé de toutes les documentations
nécessaires.
En tout cas, voici un autre événement analogue dont on n'a pas parlé
publiquement jusqu'ici et dont l'authenticité est non moins incontestable.
Il a eu pour protagoniste le juge de Washington, Mr. Jerry Wilson, que
personne n'accusera d'être superstitieux, ou de sympathiser avec ceux qui
professent de comprendre et expliquer les manifestations super normales.
Néanmoins il a eu récemment à constater un événement semblable au
précédent, qu'il raconte quelquefois, sans cependant s'aventurer à en tirer
des déductions théoriques.
Le juge Wilson avait un ami intime, résidant à Washington, qui
avait l'habitude de lui envoyer tous les ans un cadeau à l'occasion des
fêtes de Noël. Il était un collectionneur passionné d'objets anciens et
montrait beaucoup de bon goût dans ses choix. Dans une de ces
circonstances, il avait envoyé au juge Wilson une horloge rare et
curieuse, qu'il avait achetée en Europe. Le juge Wilson la pendait dans sa
chambre, placée au troisième étage de la maison ; c'est là que l'horloge
resta plusieurs années, en marchant toujours parfaitement.
Il y a quelque temps, il arriva au juge de se réveiller, une nuit
brusquement, presque pour constater que l'horloge avait cessé son joyeux
tic-tac. Il se rendormit peu après ; le matin suivant, il remarqua que les
aiguilles du cadran s'étaient arrêtées à 2 h. 10. Il ne remit pas en marche
l'appareil, pensant que, s'il s'était arrêté sans une cause spéciale, c'est qu'il
avait besoin d'être réparé. Mais, ayant été déjeuner, il fut informé que son
ami était décédé soudain, cette nuit même, et précisément à 2 heures.
Encore aujourd'hui la pendule du juge Wilson pend à la paroi de sa
chambre en marquant constamment 2 h. 10, son propriétaire n'ayant pas
voulu y toucher pour garder le souvenir de cet événement mémorable.
Quand il montre l'horloge à quelques-uns de ses amis, il demande
simplement : « Croyez-vous qu'il s'agit d'une pure coïncidence ? »
Page 149
Des deux cas ci-dessus, le premier ne diffère pas de celui exposé
précédemment. Dans le deuxième, on remarque cette circonstance : que