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son fils, ainsi que le dit justement le professeur Alexander. Dans ce cas,
l'incident serait bien de nature télépathique et se serait réalisé
simultanément à l'autre de nature physique - simultanéité de réalisation
qui tenderait à prouver l'identité d'origine des deux formes supranormales
d'annonces de mort. Comme l'annonce télékinésique a été
vraisemblablement due à la présence sur place de l'entité spirituelle du
décédé, il en résulte que la genèse de l'annonce télépathique ne pourrait
pas être différente. D'ailleurs, nous aurons bientôt l'occasion d'analyser à
ce sujet des cas bien plus significatifs encore.
IV Cas. - J'extrais du Light (1898, page 55). A l'occasion de la mort
du général Henry Havelock-Allan, le commandant A. Romler,
appartenant à la brigade commandée par le général en question, rapporte
un cas télépathique qui lui est arrivé, avec
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vision de la scène dans laquelle le général a trouvé la mort. Après
quoi, il ajoute cet autre épisode supra normal coïncidant avec la mort
même du général.
L'une des circonstances les plus impressionnantes qui se rattachent
à la mort du regretté général Henry Havelock-Allan - mort qui a eu lieu
dans les brousses de l'Afridiland - c'est cette mystérieuse coïncidence qui
s'est réalisée dans la caserne du 2e bataillon des Fusiliers du
Northumberland, et précisément dans la salle du mess des sous-officiers.
Ce bataillon appartient à la brigade des volontaires du district nord-ouest
de l'Angleterre, qui, depuis le jour de sa formation, a toujours été
commandée par le lieutenant-général en question. On avait réalisé des
modifications importantes dans la salle du mess ; après les restaurations,
elle avait été ornée d'un superbe portrait du général, offert par le major Dr
H. Frazer Hust.
Or, ce portrait se détacha inexplicablement de la paroi, tombant sur
le parquet, le mercredi 29 décembre, à 3 h. 40 ; c'était l'heure où le
général avait quitté son escorte pour continuer seul le chemin vers
Jamrud, à travers un pays ennemi.
Le lendemain son cadavre fut retrouvé et la nouvelle a été
télégraphiée en Angleterre. Lorsque l'annonce de sa fin tragique parvint
au bataillon Fusiliers, le sergent-major et les autres militaires présents ne
purent s'empêcher de remarquer le rapport avec l'incident qui s'était
produit dans la salle du mess - incident si étrange et si incompréhensible
que les témoins avaient pris note de l'heure et du jour où cela s'était