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tard pour aller aux obsèques. Pour des raisons que j'ignore, la triste
nouvelle ne
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m'avait pas été communiquée ; mais ce rêve m'avait prévenue, peutêtre,
à l'heure même du décès.
La sœur de la percipiente, Mme ISABELLE A..., confirme cet
événement dans les termes suivants :
Je me trouvais alors chez ma sœur et je me rappelle parfaitement
qu'elle m'a raconté son rêve, en me demandant en outre si je n'avais pas
entendu, durant la nuit, un bruit très fort, comme celui d'un objet très
lourd tombant au sol...
Mme ELISABETH B. H. rapporte :
Miss A... m'a raconté le rêve qu'elle venait de faire, en rapport avec
la mort de son oncle, le matin même qu'elle avait rêvé. Quant au bruit
produit, cette nuit-là, par la chute du balancier de l'horloge, je l'ai entendu
aussi.
La circonstance que, dans le cas ci-dessus, le phénomène
télékinésique s'est produit simultanément à un rêve télépathique
annonçant la mort d'un oncle de la percipiente et préannonçant que la
percipiente ne pourrait pas assister aux obsèques du défunt, ne fait
qu'étayer la réalité du phénomène télékinésique, en rendant improbable
l'hypothèse des « coïncidences fortuites ».
Quant au phénomène lui-même, il est absolument analogue, au
point de vue théorique, aux autres rapportés plus haut.
En passant maintenant à examiner les phénomènes de télékinésie
qui se manifestent sous la forme d'horloges qui s'arrêtent en rapport avec
des événements de mort, il me faut déclarer que, bien que cette
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sorte de manifestations soit, à ce qui paraît, parmi les plus
fréquentes dans la phénoménologie dont nous nous occupons, cependant
on n'en rencontre que très peu d'exemples dans les revues et les livres
métapsychiques ; vraisemblablement à cause du motif que nous avons
mentionné déjà, qu'au point de vue probatoire cette classe de phénomène
peut être trop aisément expliquée par l'hypothèse des « coïncidences