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épisode qui, pour le moment, semble inexplicable. Il vaut mieux conclure<br />
en admettant qu'il y a eu dans ce cas promiscuité de manifestations, en<br />
partie réellement super normales, et en partie hallucinatoires.<br />
SIXIÈME CATÉGORIE<br />
Exemples d'apparitions de défunts s'étant produites peu de temps<br />
après un cas de mort et perçues dans la même maison où gît le cadavre.<br />
Chacun peut facilement se rendre compte de la grande importance<br />
théorique des cas dont nous allons<br />
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nous occuper. Si on parvenait à en recueillir un nombre suffisant, ils<br />
représenteraient une contribution précieuse en faveur de la thèse<br />
spiritualiste. Cette possibilité est toutefois encore bien loin ; les faits en<br />
question sont (les plus rares ; cela ne peut pas étonner, étant données les<br />
conditions exceptionnelles qui sont nécessaires pour qu'ils puissent se<br />
produire.<br />
LVe CAS. - Le cas suivant, que je tire du vol. V, p. 422, des<br />
Proceedings of the S. P. R., est aussi le seul que je connaisse :<br />
Août 1886. - Le samedi 24 octobre 1868, nous prenions congé de<br />
nos amis (les marquis de Lys) avec lesquels nous demeurions à Malvern<br />
Well, pour nous rendre à Cheltenham, résidence d'un beau-frère de mon<br />
mari, M. Georges Copeland. Depuis quelque temps déjà, celui-ci était<br />
malade à la suite d'une attaque de paralysie qui l'avait réduit à<br />
l'impotence, bien que ses facultés mentales fussent demeurées<br />
parfaitement saines. Cette dernière circonstance était cause que ses amis<br />
se rendaient souvent auprès du malade, afin d'adoucir autant que possible<br />
son malheur. Profitant donc du peu de distance qui nous séparait, nous<br />
résolûmes à notre tour d'en faire autant. Nous étions pourtant informés<br />
que le malade avait déjà d'autres personnes chez lui ; nous décidâmes<br />
alors de nous rendre à Cheltenham sans le prévenir, afin d'arrêter un<br />
appartement, avant d'en être empêchés par une invitation de sa part. Nous<br />
louâmes plusieurs chambres situées dans le voisinage de l'habitation<br />
même de M. Copeland. Ceci fait, nous étions prêts à nous absenter de<br />
l'hôtel, lorsque plusieurs flacons de médecines disposés sur une table