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épondre à mes objections, la botte cessa de jouer, aussi brusquement
qu'elle avait commencé.
L'instrument n'avait plus été monté depuis trois mois ; en admettant
qu'un reste de tension fût resté dans le ressort,
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il aurait dû se détendre bien avant, quand le cabinet de la doctoresse
a été soumis au bouleversement d'un changement de mobilier... (Signé :
W. E. WARD.)
Dans une autre lettre, M. Ward ajoute ce détail :
Un curieux incident, que je crois avoir omis dans ma lettre
précédente, s'est produit un quart d'heure environ après que la boîte à
musique eût cessé de jouer. J'ai adressé une question mentale au défunt
professeur Cope, conçue à peu près ainsi : « Edouard, est-ce bien vous
qui avez fait jouer la boîte ? » Immédiatement trois coups puissants
furent frappés à côté de moi sur le plancher ; mais comme cela s'est
produit lorsque la doctoresse était déjà partie, il ne m'est pas possible
d'étayer ce fait par son témoignage.
La doctoresse Lukens s'exprime ainsi :
Je n'ai rien à ajouter au récit de mon ami Ward au sujet de l'incident
de la botte à musique, si ce n'est que je garde un doute au sujet de
l'origine super normale du fait. Ce fut bien un incident plutôt
déconcertant, puisque nous étions assis dans le cabinet en causant du
défunt professeur Cope et désirant obtenir une preuve quelconque de sa
survivance ; le phénomène correspondant de la botte à musique qui s'est
mise spontanément à jouer et y a persévéré pendant quelques minutes,
nous a donc surpris. Néanmoins, je suis portée à croire qu'il s'agissait
d'une coïncidence fortuite, due à des causes naturelles. (Signé Doctoresse
ANNA LUKENS.)
A propos de ce fait, il est utile de rappeler ce que nous avons dit
dans l'introduction de cet ouvrage, c'est-à-dire que les cas de télékinésie
en rapport avec les événements de mort ne doivent pas être envisagés
isolément, mais cumulativement. En effet, s'il est vrai qu'un portrait
tombé ou une pendule s'étant arrêtée en correspondance avec un
événement
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