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de Dieu, les sens spirituels furent ouverts pour elle, afin que, dans les
derniers jours de son existence, elle pût jouir du spectacle du monde
spirituel, tout en restant liée au corps par suite du fait, remarqué déjà par
le docteur, qu'elle employa effectivement trois jours à mourir.
Inutile de faire noter que les observations du Rév. Higgings
prouvent seulement ses connaissances trop vagues de la doctrine qu'il
combattait. La vérité
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est bien celle-ci : si l'on élimine l'hypothèse hallucinatoire, les
visions de la petite Daisy apparaissent nettement et classiquement
spirites.
DEUXIÈME CATÉGORIE
Cas dans lesquels les apparitions de défunts sont encore perçues
uniquement par le malade, mais se rapportent à des personnes dont il
ignorait la mort.
Les faits appartenant à cette catégorie se partagent en deux classes
distinctes. La première comprend les cas dans lesquels les assistants
étaient informés de la mort de la personne qui se serait manifestée
subjectivement au malade qui, lui, ignorait le fait ; la seconde se rapporte
aux cas dans lesquels le percipient et les assistants ignoraient également
le fait en question. Dans une circonstance comme dans l'autre, on
parvient encore à expliquer les faits par l'hypothèse hallucinatoire
combinée à celle télépathique. Dans le premier cas, il suffira de supposer
un phénomène de transmission télépathique inconsciente de la part des
assistants ; dans le deuxième, on devra avoir recours à la transmission
télépathique à distance.
Je m'en tiens là, pour le moment, en me réservant d'expliquer dans
la synthèse conclusive de cette
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étude pour quelles raisons l'hypothèse hallucinatoire-télépathique ne
semble pas satisfaisante dans la plupart des cas.
Je commence par quatre exemples concernant les premiers des deux
groupes en question.