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personnage trépassé, un rapport psychique s'est formé entre le professeur
X... et l'esprit du personnage en question, qui a voulu donner un signe de
sa présence et de son approbation, en provoquant un phénomène
supranormal se rapportant à son portrait.
VIIIe et IXe CAS. - J'extrais les deux faits suivants du livre récent
de M. Camille Flammarion Autour de la Mort (pages 285 et 349). Ils
n'offrent rien d'exceptionnel, mais je me décide à les citer pour rectifier
une hypothèse proposée par M. Flammarion pour l'explication de ces
événements.
Mlle Vera Kunzler, de Naples, écrit en ces termes, à la date du 27
octobre 1920 :
« Au commencement de l'année 1917, ma tante, Mme Pauline
Riesbeck, avait son mari militaire ; mais, âgé de plus de 40 ans, on le
croyait dans les lignes de l'arrière, et, par conséquent, elle n'avait pas de
préoccupation pour lui. Un matin, le 12 février, ma tante entra dans sa
chambre, vers 10 h. 1/2, pour chercher quelque chose. Au moment précis
où elle franchissait le seuil de
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la porte, le portrait de son mari, un grand portrait qui le représentait
en militaire, se détacha du mur, tomba, et glissant sur le parquet, arriva
jusqu'à ses pieds. Vérifiés, le clou et la corde retenant le cadre furent
trouvés intacts. Ma tante, très impressionnée, raconta ce fait singulier à
quelques connaissances, en ajoutant qu'elle avait bien peur qu'il ne fût
arrivé malheur à son mari. Naturellement, on lui dit ce qu'on a l'habitude
de dire en pareil cas :
« Mon Dieu, Madame, allez-vous donc devenir superstitieuse ? Ne
croyez pas à ces bêtises-là ! » Mais ma tante, persuadée qu'un malheur
était arrivé, fit une croix rouge à cette date sur son calendrier, et attendit
pendant trois semaines des nouvelles de son mari. Vers le
commencement de mars, elle apprit que mon oncle, M. Adolphe
Riesbeck, était mort au « champ d'honneur » (comme on dit), d'une balle
à la tête, le matin du 12 février, vers 10 h. 1/2.
VÉRA KUNZLER.
P.-S. - Quoique vous connaissiez ces faits, mon bien cher Maître, et
que vous soyez sûr de ma parole, j'ai prié ma tante, actuellement à
Naples, de vous confirmer mon récit. Voici son autographe
« Je certifie l'absolue exactitude du récit ci-dessus ! » - (Signée :