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admirablement les considérations que nous venons d'exposer.
Maintenant, si l'on me demandait comment peut se produire le
phénomène troublant de la transmission télépathique de son propre
fantôme à la personne à laquelle on pense, je répondrais que personne
n'est à même de l'expliquer pour le moment. La télépathie demeure pour
tous un mystère profond, et plus on l'étudie, moins on la comprend, et
l'hypothèse physiopsychique des « vibrations de la pensée voyageant à
l'infini en ondes concentriques », avec laquelle on se flattait de
comprendre en partie le phénomène, est désormais tombée et abandonnée
par les personnes compétentes, parce qu'elle est littéralement
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inconciliable avec les faits. On ne peut assurer à ce sujet qu'une
chose : que la télépathie est une chose spirituelle, et que, par conséquent,
elle se manifeste en une ambiance spirituelle (que Meyers appelle
« ambiance métaéthérique »).
Résignons-nous donc à étudier longtemps encore les manifestations
métapsychiques en accumulant les faits, en les classant, en les comparant,
en les analysant, afin d'en découvrir les rapports, et de saisir les lois qui
les gouvernent ; ainsi nous ferons vraiment œuvre de science.
Avec cet ouvrage sur les phénomènes « d'apparitions de défunts au
lit de mort », je me suis attelé à la dure entreprise, et les inférences
conclusionnelles auxquelles je suis parvenu peuvent être résumées dans
les termes suivants :
D'après les procédés d'analyse comparée entre les phénomènes
télépathiques et les « visions des moribonds », il semble démontré que,
lorsque ces visions sont perçues uniquement par les assistants, ou bien le
moribond, et les assistants, il faut exclure en principe que le fait se
produise par suite d'une transmission télépathique de la pensée du
mourant. Il s'ensuit logiquement que les visions uniquement perçues par
le mourant ne peuvent avoir une origine différente des autres; et que, par
conséquent-toujours comme règle générale - la même origine doit être
attribuée au groupe tout entier de phénomènes. Quant à la nature de cette
origine, on peut l'arguer par les cas de visions collectives, où l'identité du
fantôme ne pouvant être expliquée par la transmission de la pensée
hallucinée du moribond revêt nécessairement une valeur de preuve. C'est
ce que prouvent aussi les modes de manifestations des phénomènes, trop
souvent
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