13.11.2014 Views

bDJVOi

bDJVOi

bDJVOi

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

quand nous nous trouvions deux étages au-dessous ; et le deuxième<br />

jour, par ma tante et mes enfants, qui étaient dans la salle à manger.<br />

J'ai surtout trouvé fort remarquable que l'enfant malade, qui<br />

aimait passionnément la musique, n'ait rien entendu. Et il ne<br />

pouvait pas y avoir d'erreur dans le jugement de la musique<br />

entendue, car il n'y a pas un instrument joué par des mains<br />

humaines qui puisse rendre les notes plaintives de la harpe éolienne.<br />

Nous demeurions dans cette maison depuis six ans et y sommes<br />

restés douze ans encore, sans jamais avoir entendu, ni avant ni<br />

après, une musique de cette sorte. (Signé : SARAH A. SEWEL.)<br />

Le mari, M. Sewell, écrit en avril 1885 :<br />

Je reste seul pour confirmer le récit de ma femme. La musique<br />

transcendantale perçue par elle l'a été par moi aussi ; nous l'avons<br />

entendue pour la première fois le samedi 2 mai 1863, vers 4 heures ;<br />

puis le lendemain, à la même heure, et le mardi, toujours à la<br />

même heure. Ceux<br />

Page 237<br />

qui ont perçu cette musique ont été : moi, ma femme, la tante<br />

de ma femme, sa vieille nourrice, notre fils Richard, de sept ans ;<br />

l'autre fils Thomas, de neuf ans, (les quatre derniers sont décédés),<br />

notre fille aînée, de onze ans, et la bonne, qui, peu de temps après, a<br />

quitté le service pour aller en Irlande auprès de son mari soldat, et dont<br />

nous avons perdu toute trace. Notre fille aînée habite New-York, je ne<br />

doute point qu'elle se rappelle cet événement. Je suis certain que la<br />

musique ne provenait pas de causes naturelles ; en effet, notre<br />

maison était placée au milieu d'un jardin à cinquante mètres de la route<br />

communale ; la seule maison qu'il y eût près de nous n'était pas<br />

louée à ce moment-là. En outre, il ne s'agissait pas de sons confus<br />

ou vagues, mais de notes distinctes, sonores, plaintives d'une harpe<br />

éolienne, qui prenaient naissance, se développaient et s'éteignaient<br />

très nettement, en augmentant, petit à petit, de sonorité, jusqu'à ce que<br />

la chambre fût littéralement saturée des accords musicaux, aussi<br />

puissants que ceux d'un orgue, et qui descendaient lentement par<br />

l'escalier, en s'éteignant doucement avec des cadences rythmiques<br />

n'ayant rien de terrestre. J'ai la conviction absolue que cette musique<br />

ne venait pas de musiciens vivants. (Signé : METHEW SEWEL.)

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!