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préconçues, qui attend d'en savoir davantage avant d'arriver à une
conclusion définitive. En même temps il déclare que le thème l'intéresse
d'une façon particulière, et cela par suite de certaines expériences
extraordinaires dont lui et ses amis furent l'objet. Et il raconte quelquesunes
de ces expériences, dont la première se produisit au lit de mort de sa
mère. En voici le récit :
Ma sœur qui se trouvait dans la chambre au moment de sa mort,
vint à moi en disant : « Au moment où notre mère exhalait son dernier
soupir, je vis flotter au-dessus d'elle ,un fantôme aux cheveux roux ; ce
qui est d'autant plus inexplicable que notre mère, comme vous savez,
avait une aversion spéciale pour les personnes aux cheveux roux ».
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Je répondis : « Il est vrai que notre mère avait une aversion pour les
personnes aux cheveux roux ; j'aurais dû te dire que sa sœur cadette, à
laquelle elle était passionnément attachée, avait justement les cheveux
roux. Elle est morte jeune, à l'immense douleur de notre mère ; de sorte
que, s'il y avait dans l'Au-Delà une personne à laquelle elle désirât
ardemment se réunir, c'était justement elle. »
A mon avis la conclusion à tirer de ce fait est que la sœur morte est
venue la recevoir pour la guider dans l'Au-Delà.
Comme on voit., le professeur Kelrewitch aussi est irrésistiblement
amené à tirer des faits ces raisonnements rationnels et spontanés auxquels
tout le monde arrive, à condition clé n'avoir pas les voies cérébrales
obstruées par une trop longue familiarité avec les variétés multiformes de
l'hypothèse télépathico hallucinatoire, dont on abuse tant aujourd'hui.
Le CAS. - Cet épisode est théoriquement important, car le mourant
et le percipient sont tous deux de très jeunes enfants.
Le Rév. William Stainton Moses rapporte dans le Light (7 avril
1.888) l'épisode suivant, arrivé à la fille d'un autre ministre de l'Église
Anglicane et raconté verbalement par celui-ci au précédent.
Miss H... assistait un enfant mourant dans la paroisse de son père.
Dans la chambre se trouvaient deux enfant lits, dont l'un était un berceau
où dormait un enfant de 3 ou 4 ans, petit frère de l'autre malade, qui était
assoupi depuis plusieurs heures. Miss H..., avec la mère des enfants, se
tenait à côté du lit où se trouvait l'enfant mourant, déjà en proie aux
spasmes de l'agonie. Tout à coup une petite voix cria du berceau, et les
deux femmes, se retournant, virent le petit frère assis sur son séant,