13.11.2014 Views

bDJVOi

bDJVOi

bDJVOi

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Une nuit, vers une heure, ma sœur veillait la malade avec<br />

l'infirmière, et je me reposais dans la chambre au-dessus, lorsque son<br />

attention a été attirée tout à coup par de majestueux accords<br />

musicaux. Ils paraissaient joués sur un instrument céleste ; jamais<br />

elle n'avait entendu des mélodies aussi divines. En s'adressant à<br />

notre mère, elle demanda : « Entendez-vous cette musique ? » On<br />

lui répondit « Je n'entends rien ».<br />

A ce moment même, je me précipitais dans la chambre, en<br />

demandant : « D'où vient donc cette musique de paradis ? » Les<br />

accords vibraient si haut, qu'ils m'avaient réveillé d'un sommeil<br />

profond !<br />

Pendant que je discutais au sujet de cela avec ma sœur, la<br />

musique s'affaiblit graduellement et s'éteignit. Je regardai ma<br />

mère : elle était trépassée ! Son esprit s'était éloigné du corps<br />

avec la dernière note de la musique transcendantale.<br />

Notre père, qui dormait dans la chambre à côté, n'avait rien<br />

entendu !<br />

Cet épisode est le seul de la présente catégorie dans lequel on<br />

remarque le fait de la perception « élective » et non « collective »<br />

de la musique transcendantale de la part des assistants. Sur quatre<br />

personnes qui étaient présentes, deux l'entendirent nettement, alors que<br />

les autres ne remarquèrent rien. La chose peut être facilement expliquée<br />

en songeant que les perceptions spirituelles appartiennent à un ordre<br />

spirituel de manifestations, et, par conséquent, ne peu-<br />

Page 235<br />

vent être perçues qu'à l'aide de sens spirituels, qui ne jaillissent de la<br />

subconscience et ne fonctionnent qu'en de rares occasions au cours de la<br />

vie terrestre, et même, dans la plupart des individus, ne jaillissent et ne<br />

fonctionnent jamais.<br />

XXVe CAS. - On peut lire dans les Phantasms of the Living (Vol.<br />

11, page 221), cet épisode qui est théoriquement intéressant, ainsi que<br />

nous le montrerons tout à l'heure.<br />

Mrs Sarah A. Sewell, d'Eden Villas, Albert Park, Didsbury<br />

(Angleterre), écrit en ces termes, à la date du 25 mars 1885 :<br />

Au printemps de 1863, l'une de nos enfants, une fillette du<br />

nom de Lily, tomba gravement malade. Un jour, mon mari,<br />

rentrant à la maison vers 3 heures de l'après-midi, dit à Lily qu'il

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!