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auxquelles il pense par hasard ; c'est-à-dire que, s'il s'était agi de<br />

télépathie, les camarades du mourant auraient dû percevoir le fantôme de<br />

ce dernier, et non celui de sa femme défunte.<br />

En tenant compte, par conséquent, de ces circonstances, qui<br />

contredisent l'explication télépathique de l'événement, celle spirite<br />

acquiert de grandes probabilités d'être l'explication véritable et.<br />

authentique.<br />

LIIIe CAS. - Je l'extrais du Proceedings of the S. P. R. (vol. VI,<br />

page 293). Il a été communiqué cette Société par Miss Walker, cousine<br />

de la protagoniste. Elle écrie :<br />

Mes parents ont eu plusieurs enfants, la plupart desquels moururent<br />

dans l'enfance. Ceux qui survécurent sont Suzanne, Charlotte et moi. A<br />

cause de cet nombreuse lacunes, Suzanne était plus âgée que moi de vingt<br />

ans. Mon père était le propriétaire d’un domaine inaliénable, ce qui fait<br />

que la mort de ses deux garçons, William et John, - le premier mort dans<br />

l’adolescence, l’autre dans l’enfance, - avait été le plus grand malheur de<br />

sa vie. Suzane se rappelait des deux garçons ; William était né et mort<br />

avant ma naissance ; John était mort à l’âge de 2 ans, lorsque j’étais a<br />

peine née. Il n’existait pas de portrait de William ; tu connais le portrait<br />

de John. Il s'agit de ce tableau à l'huile dans lequel est représenté, de<br />

grandeur naturelle, un enfant, un peu chancelant sur ses petits pieds,<br />

habillé de blanc, les petits souliers bleus, à côté duquel ou voit un lévrier<br />

accroupi, et devant lui une orange qui roule à ses pieds... J'avais atteint<br />

l'âge de 20 ans ; Suzanne en avait 40, Charlotte 30. La santé de notre père<br />

déclinait rapidement. On vivait alors unis et heureux dans une délicieuse<br />

petite maison aux limites de la commune de Harrogate. Le jour dont il<br />

s'agit, Charlotte s'était sentie incommodée ; elle avait été saisie tout à<br />

coup par des frissons,<br />

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et le docteur lui avait conseillé de se coucher. Dans l'après-midi,<br />

elle dormait tranquillement ; Suzanne et moi, nous étions assises à côté<br />

du lit. Le soleil s'était couché, il commençait à faire sombre, quoique l'on<br />

ne fût pas encore dans l'obscurité. J'ignore depuis combien de temps nous<br />

étions ainsi assises, alors qu'il. m'arriva de lever la tête, et j'aperçus une<br />

luminosité dorée sur l'oreiller de Charlotte, et dans cette luminosité<br />

m'apparurent deux petits visages de chérubins qui regardaient fixement la

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