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Ensuite, tout rentra dans l'ordre. Avant de se recoucher, mon père
regarda l'heure à la pendule : 2 h. 1/2. Le surlendemain de cette nuit, il
recevait une lettre de Paris lui annonçant la mort d'un parent.
Voulant vérifier s'il y avait eu coïncidence entre le fait de la nuit et
le décès, il écrivit et reçut une prompte réponse lui disant que c'était bien
dans cette même nuit et à cette même heure qu'avait eu lieu le décès de
son parent, ce qui lui fit pousser cette exclamation : « Tout n'est donc pas
fini avec nous ? »
Les cas rapportés jusqu'ici, d'où ressort la conclusion que les
phénomènes en question sont provoqués par les décédés dans le but
d'annoncer leur mort à des personnes auxquelles ils sont attachés et de
révéler leur présence spirituelle, autorisent à penser qu'il en a été de
même dans ce dernier événement,
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quoique l'intention de l'agent ne soit pas ici évidente. En tout cas, la
circonstance du deuxième coup de sonnette, qui s'est produite presque en
réponse à l'objection des parents, selon lesquels la première audition du
phénomène était l'effet d'un rêve, montrerait la présence de l'entité
spirituelle du défunt et son désir d'en convaincre sa famille en la
détrompant.
XXIIe CAS. - Il a été publié dans les Proceedings of the S. P. R.
(vol. XIV, page 232). Les percipients sont la doctoresse Mme Anna
Lukens et Mr. W.-E. Ward. Ce dernier, à la date du 13 mai 1887, écrit au
Dr Hogdson :
Un incident étrange s'est produit dans le cabinet de la doctoresse
Anna Lukens, le soir de dimanche dernier. On causait de notre cher ami
le professeur Cope, mort quatre semaines avant notre retour d'une
excursion de trois mois à travers le Mexique, la Californie et les Etats du
Nord-Est.
A un certain moment, j'ai fait allusion à l'intérêt que le défunt avait
montré pour les recherches psychiques, en remarquant l'importance
qu'aurait eu le fait d'obtenir quelque signe manifeste de sa survivance, ou
d'apprendre ses impressions sur l'existence spirituelle dans laquelle il
était entré depuis peu. J'avais à peine achevé d'exprimer ce désir, que la
grande botte à musique de la doctoresse commença spontanément à jouer
et continua ainsi durant plus de cinq minutes, à notre grand étonnement.
Nous en étions déconcertés. Quand je commençais à faire des conjectures
sur la manière dont on pouvait expliquer naturellement cet inattendu
divertissement musical, juste a ce moment, comme si l'on voulait