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phénomènes éprouvés par Mme V... et les phénomènes subis par le
portrait.
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Tel est le commentaire du Dr Breton, et l'on ne
peut pas méconnaître la logique de son raisonnement. Par
conséquent, si l'on exclut l'hypothèse des « coïncidences accidentelles »,
à quelle autre hypothèse peut-on avoir recours pour expliquer cet épisode
exceptionnel de télékinésie réalisée par un vivant ?
Avant de répondre à cette question, il est utile d'exposer quelques
considérations d'ordre général, car l'épisode est théoriquement important,
puisqu'il montre que le principe fondamental sur lequel est basée
l'hypothèse spirite est juste aussi quand il s'agit de phénomènes de
télékinésie. C'est-à-dire que toutes les manifestations super normales qui
se produisent à l'aide d'un esprit « désincarné » doivent pouvoir se
produire aussi à l'aide d'un « esprit incarné », bien que dans une mesure
plus atténuée et seulement en des circonstances spéciales. « Animisme »
et « Spiritisme » représentent les deux aspects complémentaires d'une
unique question qu'il n'est pas possible de diviser. Malgré cela, on a vu
des savants émettre l'avis que, si l'on parvenait à prouver l'origine
positivement « animique » de certains phénomènes médiumniques
appartenant à quelques classes spéciales considérées jusqu'ici comme
ayant une origine spirite (par exemple, l'existence de communications
médiumniques entre vivants à pouvoir opposer à la classe des
communications médiumniques avec les décédés), alors l'hypothèse
spirite deviendrait superflue et devrait, en conséquence, tomber
irréparablement. Rien de plus faux que cette conclusion, car on devrait
suivre à ce sujet un raisonnement inductif bien différent. On devrait, en
effet, arguer que, si l'homme possède un esprit qui survit à la mort du
corps, c'est qu'il est incontestablement
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nanti de sens et de facultés spirituelles aptes à l'ambiance qui
l'attend ; ces sens, ces facultés doivent donc exister déjà, à l'état latent,
dans la subconscience humaine, en attendant de jaillir et de fonctionner
dans une ambiance spirituelle, de même que les sens existent déjà dans
l'embryon, en attendant de jaillir et de fonctionner dans l'ambiance
terrestre. Or si ces sens et ces facultés existent dans le tréfonds de la