You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
(1907, p. 49). Le professeur Hyslop y publia une série de « visions des<br />
moribonds » ; il cite entre autres cet épisode concernant deux dames de sa<br />
connaissance, et transcrit par lui sous leur dictée :<br />
Quatre à cinq semaines avant la mort de mon fils, je me trouvais en<br />
compagnie de mon amie Mme S..., douée de facultés médiumniques ; et<br />
un message fut dicté où son « esprit-guide », - une petite fille se<br />
désignant sous le nom de Bright Eyes, promit de se rendre au lit de mon<br />
fils, gravement malade de carcinome. Or, la nuit qui précéda sa mort,<br />
mon fils se plaignit qu'autour de son lit circulait une petite fille, et<br />
demanda qui c'était. Tout cela arrivait à Muskoka, à 5 60 milles au nord<br />
de Toronto. Le malade ignorait absolument le message obtenu avec<br />
Mme S...<br />
Le professeur Hyslop observe :<br />
L'amitié intime existant entre Mrs. S... et Mrs. G..., mère du défunt,<br />
laisse la possibilité de supposer que des allusions ou des suggestions aient<br />
été inconsciemment transmises au fils avant sa mort ; ou qu'au moment<br />
de l'expérience médiumnique, quelques propos aient été tenus, capables<br />
d'ôter à l'incident la valeur qu'il présente apparemment.<br />
XLe CAS. - A l'occasion de la mort de M. Ferneyhough, de<br />
Maritzburg (Colonie du Cap), spiritualiste anglais bien connu, directeur<br />
de revues spirites et médium écrivain, Light en a publié la nécrologie<br />
(1912, p. 452), d'où j'extrais ce paragraphe :<br />
Page 072<br />
Le 22 février 1892, M. Ferneyhough eut le malheur de perdre son<br />
enfant premier-né, Reginald, âgé de 5 ans. A cette époque les doctrines<br />
spiritualistes n'avaient pas d'attraits pour lui ; mais quelque temps après il<br />
se laissa amener à intervenir dans un cercle expérimental et, à la date du<br />
28 novembre 1894, on lit dans son journal personnel : « La première<br />
preuve d'identification s'est présentée pour moi juste au moment où<br />
j'allais renoncer aux recherches. Une certaine Mrs. Nelson se manifesta,<br />
qui avait été durant sa vie une infirmière de Maritzburg, et qui dicta :<br />
« Va tout de suite chez toi, car c'est là que se trouve ton fils ». La<br />
signification du message était rattachée à la maladie de son autre petit<br />
garçon Cyrille. M. Ferneyhough eut tout de suite l'impression - par la<br />
suite parfaitement justifiée - que « l'enfant qui se trouvait chez lui » était<br />
Reginald, venu pour accueillir son petit frère Cyrille, lui aussi peut-être